C’est ce que nous a indiqué le représentant des riverains en question, Amar N., qui réclame l’envoi d’une commission d’enquête de la wilaya pour constater les dégâts déjà occasionnés. Et de souligner qu’une correspondance officielle du collectif des habitants des cités avoisinantes a été adressée au wali et au P/APC de Constantine et dont une copie nous a été remise. «Après avoir contacté et mis au courant les services techniques de la direction de l’urbanisme, dira-t-il, ils ont répondu qu’ils ne peuvent pas intervenir en considération que le promoteur est détenteur d’un certificat de morcellement lui permettant de faire tous les travaux nécessaires. Or et après les vérifications des pièces graphiques au niveau de la délégation de l’APC de Zouaghi, il s’est avéré que le certificat de morcellement en question ne concorde pas avec les instruments d’urbanisme que sont le PDAU, le POS notamment». Par ailleurs, il est indiqué dans le même document ou requête que les travaux sont en train d’être menés sans «le moindre respect des règles de l’art, d’hygiène et de sécurité avec absence d’une clôture, absence des accès aux chantiers, des tranchées ouvertes sans la moindre indication, etc.».
«Ce désir et cette propension à s’approprier des espaces supplémentaires, dans une zone très urbanisée et au préjudice de tous les riverains et par-delà tous les citoyens de la commune, demeurent sans explication valable», selon les plaignants. En tout cas, les riverains affirment que si la situation continue à faire du surplace, ils se réservent le droit ultime de recourir à d’autres actions.
