
Selon le chef du bureau de wilaya de l’instance nationale de défense des droits des éléments mobilisés, Mustafa Chariti, «nous sommes revenus aujourd’hui du fait que cela fait des mois que nous n’avons que des promesses, mais sans rien de concret. Aussi, avons-nous remis ça ce lundi, avec les mêmes demandes et surtout le logement, chose qui doit se régler au niveau de la wilaya, en sus des autres points comme la préservation des droits des veuves des mobilisés ainsi que le cas des éléments radiés sur la base du dossier médical, avant que ne soit établie l’expertise, qui doit être faite par les services du ministère de la Défense». Et de poursuivre, qu’il n’est pas normal que les jeunes qui ont tout donné pour que l’Etat continue à être debout, alors que les hordes terroristes le menaçaient de le faire tomber et disparaître, durant la période dite de la décennie noire. «Durant cette période des plus douloureuse pour le pays, beaucoup d’entre nous ont pris les armes et sont morts pour le pays et les valeurs en question, ou traînent des séquelles et des handicaps majeurs sur le plan physique et psychologique», dira-t-il. Et d’ajouter que la plupart des rappelés ont perdu leur emploi et seule une minorité a réussi à se caser. «C’est de ces points que nous envisageons de discuter avec le wali, notera-t-il, en le sollicitant pour transmettre à qui de droit ces préoccupations, sachant qu’elles ne rentrent pas dans ses prérogatives». Les délégués des rappelés ont pu voir le chef de cabinet, qui leur a demandé de lui faire la liste des demandeurs de logement, dans le respect de la loi qui stipule que ne sont pris en compte pour une possible attribution de logement de type social, que seules les demandes ayant plus de cinq ans d’ancienneté.