Par A. E. A.

La raison est simple, dira-t-il, c’est que l’offre de poussins qui était limitée auparavant ne l’est plus maintenant et ce, en considération que les éleveurs qui attendaient que le poulet atteigne les 60 jours, avec un poids de 3 kg, ne le font plus et l’écoulent lorsqu’il atteint plus de 2 kg, ce qui se traduit par une plus grande offre sur les marchés.
Les éleveurs ne cherchent plus les 60 jours et les 3 kg, à cause de la chaleur qui tue les poulets s’ils attendent tout ce temps, explique-t-il. Et d’indiquer que plus fondamentalement c’est l’anarchie et la non organisation de la filière, qui est à l’origine de cette situation irrationnelle des prix, marqués par des montées « folles » et suivies par des chutes « libres ». Et de pointer du doigt le conseil interprofessionnel qui depuis cinq ans qu’il est en place n’a rien fait. La raison est simple, notera-t-il, les 90% des plus 600 aviculteurs dans le pays sont de petits éleveurs qui ne sont pas représentés dans ce conseil. Pourtant, ce sont les petits éleveurs qui sont la colonne vertébrale de la filière, qui sont en permanence dans les champs et en tout temps, conclura-t-il.
