A. El Abci

Toute la pomme de terre actuellement exposée sur les marchés de la ville vient d’Oued Souf ou de plus loin encore, à savoir de l’ouest du pays. Chose qui augmente les tarifs de transport, répercutés directement sur le prix de vente, selon des commerçants locaux. En tout cas, les prix pour nombre d’autres légumes sont tout aussi élevés, à l’instar du poivron doux, ou fort, qui se négocie à pas moins de 200 dinars le kg. C’est aussi le cas des haricots verts, produits en fin de saison, qui trônent sur les cimes de 400 dinars et plus le kg, les salades sont à 150 et 180 dinars, les tomates à 120 et 140 dinars le kg, l’oignon entre 80 et 100 dinars.
Seuls les petits pois continuent à être proposés à des prix relativement raisonnables, de 120 et 140 dinars le kg. Côté fruits, la fraise, production de Skikda et de Jijel, n’est toujours pas descendue de 250 et 300, voire même 350 dinars. Dans la même veine, la pomme, dont le prix a atteint ces dernières semaines les 160 et 180 dinars le kg, est désormais cédée entre 280 et 350 dinars le kg, et ce au grand dam des familles aux revenus modestes. Ainsi que les oranges, dont le prix a atteint, hier, 180 à 200 dinars, alors qu’elles étaient proposées à 120 et 140 dinars il y a tout juste quelques jours.
