A. Zerzouri

mais il semble, selon les marchands de fruits et légumes, que la tendance baissière va continuer pour les prochains jours.
Plusieurs facteurs contribuent à cette baisse du prix du kilo de la banane, dont la surchauffe anormale de son prix, elle-même, qui est passée sans crier gare de 300 à 780 DA, ce qui a fait baisser, automatiquement, les ventes.
La demande n’étant plus forte sur la marchandise donne lieu à une disponibilité plus conséquente et une baisse automatique des prix.
Notons qu’en matière de disponibilité, peu de marchands de fruits et légumes exposent des bananes sur leurs étals. A cause de son prix élevé, nous ont-ils rétorqué, ajoutant que très rares sont les clients qui en achètent. Donc, même la faible quantité de bananes exposée reste presque en l’état, à la fin de la journée. Il est clair que des barons de la banane maîtrisent la filière, et ils approvisionnent le marché comme ils le veulent, à faibles doses, afin d’éviter un effondrement des prix. Mais, il reste les fruits de saison algériens, la mandarine cédée entre 140 et 200 DA/kg, et bientôt les oranges, pour concurrencer ce diktat. Sur un autre plan, la sardine prend la courbe ascendante, en prélude à l’hiver, une saison durant laquelle les prix des fruits de mer, en général, enregistrent une surchauffe, résultant des difficultés de navigation et la rareté du poisson. Quant aux prix des légumes, ils continuent à trôner haut sur l’échelle.
La pomme de terre entre 60 et 75 DA/kg, la tomate entre 100 et 120 DA/kg, le poivron à 160 DA/kg. Les prix sont, tellement, élevés qu’il faut faire très attention à sa bourse en entrant dans les marchés, car on risque de sortir les poches vides avec de petits sachets entre les mains, raillent des citoyens.