Par A. E. A.

En tout cas, selon notre interlocutrice, sans que la situation soit dramatique, il y a lieu de souligner que les hôpitaux enregistrent un manque flagrant de poches de sang, surtout en cette période d’été.
Les groupes de sang rhésus négatif et même positif, sont les bienvenus, estime-t-elle. Sans oublier, ajoute-t-elle, les plaquettes de sang dont le cas est assez particulier dans le sens où en plus de la durée limitée de leur conservation, il y a lieu d’indiquer qu’il faut douze (12) donneurs pour satisfaire les besoins d’un seul malade et cela pour juste une prise.
Quoi dire, lorsqu’il s’agit de malades, ou d’accidentés de la circulation ou de femmes sur le point d’accoucher qui ont besoin de sang ? Notre interlocutrice invitera, ainsi, les donneurs, surtout les «réguliers», à faire montre de plus de solidarité et d’humanité, particulièrement lors des jours de l’Aïd El-Adha, qui coïncide avec un long week-end. Elle signalera à cet effet que les prélèvements de sang se font dans tous les hôpitaux, des bus et camions de transfusion sanguine, qui sont stationnés au centre-ville et à la nouvelle ville de Ali-Mendjeli, mais également devant les mosquées, surtout lors de la prière du vendredi.
La directrice par intérim de la DSP renouvelle son appel aux donneurs de sang, de le faire de façon régulière, car si «on ne peut pas acheter le sang qui demeure un don des bien portants», être un donneur régulier permet de constituer une sorte de banque de sang qui répond à l’appel et qui est très indiquée dans pareilles conditions.