A. El Abci

Selon leur représentant, Lamine, « notre cas d’exclus de toutes les listes affichées, jusqu’à maintenant », concerne près de 2.000 demandeurs, habitant dans des conditions précaires, dans plusieurs quartiers et cités de la ville du Vieux Rocher’. La plupart d’entre nous ont déposé leurs dossiers, en 2000, 2002 et 2004, notamment. Et c’est aussi pour cette raison, ajoute-t-il, que nous pensons que c’est injuste de nous dire que nos cas seront étudiés, ultérieurement et non avec les dossiers des demandeurs de logements déposés en 2018.
Nous avons répondu au chef de cabinet du wali, qui nous avait fait part de cette décision auparavant, que c’est inadmissible et que nous ne pouvons pas accepter une chose pareille ; nous demandons à voir le wali, en personne, avions-nous alors insisté auprès de notre interlocuteur, dit-il. Dans ces conditions, on nous a proposé alors de revenir, aujourd’hui, lundi, pour pouvoir avoir une chance de voir cette demande se réaliser.
C’est pourquoi nous nous sommes rassemblés, ici, de bon matin malgré le mauvais temps, la pluie, la neige et le froid glacial, explique-t-il. Nous réclamons, poursuit-il, d’être intégrés, en priorité, dans la liste des 1.800 logements, à afficher au mois de mars prochain, comme annoncé officiellement. Nous ne pouvons pas attendre plus, car ce n’est pas notre faute et c’est plutôt la wilaya qui a cafouillé, dans notre cas.
Nos dossiers ont été déposés à temps et nous avons les récépissés avec la mention des dates etc., c’est votre administration qui a fauté et c’est à vous de faire les corrections qu’il faut. Sinon c’est simple, fait-il savoir, nous sommes déterminés à aller plus loin, nous en plaindre auprès des ministères de l’Habitat et de l’Intérieur », a-t-il déclaré. Les protestataires ont fait le pied de grue durant toute la matinée, sans pouvoir avoir une entrevue avec le wali, mais ont été reçus par le secrétaire général de la wilaya, à qui ils ont répété leurs revendications.