Constantine – Les artisans s’organisent

Constantine – Les artisans s’organisent

A. El Abci

Constantine – Les artisans s’organisent
Le secrétaire général du Syndicat national des artisans algériens (SNAA), A. Cheligui, a supervisé, hier, l’installation de la secrétaire de wilaya du syndicat,

au niveau de la maison des syndicats Boualem Benhamouda de Constantine.

Le secrétaire général de SNAA a déclaré que c’est une 1re étape dans l’installation des autres bureaux de wilaya pour la défense des intérêts des artisans et pour surmonter les obstacles rencontrés par les artisans, surtout en matière d’impôts et de couverture sociale. Et de lancer, à l’occasion, un appel à tous les artisans de la wilaya de Constantine pour rejoindre ce syndicat, à l’effet de booster ses activités à l’échelon local, en considération de la richesse dont peut se prévaloir la wilaya en matière de métiers de l’artisanat, à l’instar de la dinanderie, de l’habillement et la broderie traditionnels. Le syndicat, SNAA, qui est relativement nouveau et affilié à l’UGTA en 2014, se veut une force de proposition. «Et dans ce sillage, poursuit-il, nos objectifs ont trait à une réduction des impôts et aussi la suppression des dettes des artisans, de même qu’un abaissement de l’âge de la retraite (55 ans pour les hommes et 45 ans pour les femmes), et ce en raison de la nature de leur activité qui les expose à des maladies chroniques», soutient-il. Pour sa part, le secrétaire de wilaya de l’UGTA, Z. Bensaha, a indiqué que «nous allons soutenir cet organisme en lui donnant d’abord la couverture légale pour activer et poser les préoccupations de ses adhérents, de même que lui dispenser des aides et appuis directs si nécessaires».

Questionnée sur les difficultés et autres entraves que rencontrent les artisans, ainsi que sur le travail qui l’attend, la secrétaire de wilaya du syndicat des artisans (SNAA), N. Bahchichi, a parlé du gros travail qui attend son bureau pour le renforcement du secteur, sans oublier la relance de certains métiers menacés de disparition. Et d’insister, dans ce cadre, sur les réclamations concernant la disponibilité des matières premières, qui manquent sur le marché avec des prix élevés et inaccessibles pour la majorité des artisans. Il y a aussi le problème du manque de locaux, celui de métiers menacés de disparition du fait du manque de ces matières et également d’une absence de relève et de formation, comme pour la ferronnerie. L’objectif est de relancer tous ces métiers et particulièrement ceux de la femme au foyer, d’où l’obligation d’aller sur le terrain à leur rencontre et voir de plus près les difficultés auxquelles elles font face, conclut-elle.