«Tant que je suis à la tête de la direction de l’éducation de la wilaya de Constantine personne ne pourra enfreindre la loi, quel que soit son statut», devait lancer hier en fin d’après-midi M. Guellil, responsable du secteur, au cours d’un point de presse tenu au siège de l’organisme qu’il dirige en présence de ses auxiliaires.
C’est un message «en filigrane», adressé, entre autres, au Conseil national des professeurs et des enseignants du secondaire et technique (CNAPEST).
Par ailleurs document en main, le directeur révélera l’existence d’enseignants affiliés à ce mouvement qui cumulent des fonctions.
«Nous détenons des preuves tangibles à ce sujet», dira le conférencier sans pour autant avancer un pourcentage sur le nombre de réfractaires.
«La loi sera appliquée à la lettre conformément aux articles qui y sont consignés, à savoir leur rétrogradation ou leur licenciement», martèlera M. Guellil, qui serait appuyé par des commissions mixtes pour confirmer sa thèse qui la clarifie en tempérant : «Malheureusement, ce ne sont pas tous les syndicalistes qui sont mêlés à cette affaire».
Quel que soit le pourcentage de syndicalistes concernés par un cumul, il va sans dire que le directeur de l’éducation se «réjouit» quelque peu de cette anomalie au moment où le syndicat entreprend des actions pour «réétudier les prérogatives» de la commission paritaire jugée inappropriée.
Ce qui n’est pas en revanche l’avis du responsable qui atteste que «ladite commission possède un rôle bien défini et régit les textes que personne ne peut camoufler».
En marge de ce point de presse nous avons appris que la direction de l’éducation a mis en place un comité qui se chargera des œuvres sociales.
En conclusion, il faut avouer que la tradition n’aura pas dérogé à la règle de fin d’année. Le bras de fer entre le directeur de l’éducation et le CNAPEST n’en finira… jamais.