Par A. Mallem.
Mais les mis en cause que nous avons interrogés, tour à tour, ont rejeté, catégoriquement, cette accusation. Des distributeurs par camions frigorifiés que nous avons eu l’occasion de rencontrer, au moment où ils distribuaient le produit aux détaillants, nous ont affirmé, catégoriquement, qu’ils respectent, rigoureusement, la chaîne du froid qui va du chargement du produit des ateliers frigorifiques de l’unité de production jusqu’au détaillant, en ne perdant pas trop de temps en route. Il ne nous restait alors qu’à joindre le directeur de l’unité de production. Et M. Halimi, directeur de l’unité de production de lait en sachet Numidia’, de Chaabersas de Constantine, que nous avons contacté, hier, nous a répondu tout de suite que son unité est hors de cause. «Il est impossible que le moindre sachet de lait reste à notre niveau plus de trois jours, période de temps impartie, avant la péremption du produit.», a-t-il affirmé. Et de nous orienter à son tour, vers le duo de distributeurs composé des livreurs par camions frigorifiques et des détaillants.
Ce qui fait que les questionnements des consommateurs n’ont pas de réponse et que le problème du lait qui tourne reste entier. Pourtant il y a une défaillance dans la chaîne du froid située, quelque part, entre cette seconde chaîne composée des 4 partenaires en cause : producteur, livreur, détaillant et consommateur. Il y a également la canicule qui augmente le risque.