L’antique Medersa siserue Larbi Benm’hidi, exrue Nationale, qui a abrité depuis de nombreuses années le siège de la Conférence nationale des universités, va se transformer, sous peu, en un centre universitaire de recherches spécialisé en sociologie appliquée.
Celui-ci «sera à caractère régional et national et s’occupera, notamment, de la collecte et de l’analyse des données socioéconomiques impliquant la population et l’ensemble des opérateurs», annoncent des universitaires.
Techniquement, «la réhabilitation en lot unique de cette bâtisse ancestrale intéressera pratiquement tous les corps d’Etat, revêtement de sol, menuiserie en bois massif, ferronnerie d’art, illumination des façades et autres réaménagements qui cibleront l’environnement extérieur», soutient un expert en urbanisme qui active au sein de la cellule de la wilaya chargée de la conservation du bâti patrimonial.
Cependant, «l’autorité de l’APW, pour interpeller le directeur des Travaux publics sur cette préoccupante question relative à l’encombrement de Berrahmoune, à l’origine de l’embouteillage au niveau de cette localité relevant de la commune de Corso. Le chantier de l’échangeur ou de viaduc est devenu, par la force des choses, le point noir du projet de la 2e rocade autoroutière Zeralda – Boudouaou.
Les travaux qui accusent un retard considérable n’est expliqué que par les intempéries de ces 2 dernières années pour une part, et le manque d’assiduité d’autre part, de l’entreprise en charge de la réalisation du projet. Pour rappel, le ministre des Travaux publics, M. Ghoul en personne avait passé «un savon» aux responsables du chantier, lors, d’une visite, en 2009, à cause de la lenteur des travaux.
Néanmoins, lors de sa récente visite sur le même sentier, ce dernier s’est dit satisfait quand même, de l’expérience acquise par les techniciens algériens dans la maîtrise de ce type d’ouvrage d’art. Aussi, le taux actuel d’avancement des travaux ne dépasse pas les 52 % soit un retard de plus d’une année puisque l’échangeur de Berrahmoune devait être livré en juillet 2008, ce qui a causé un grand préjudice au trésor public et aux usagers de la RN5.
Il est vrai que c’est l’ouvrage d’art le plus imposant de l’autoroute Est/Ouest avec ses 2,5 km de long et du coup.
Il décongestionnera toute la région centre du pays et soulagera aussi la circulation automobile, une fois opérationnel. Mais en attendant, il n’y a aucune solution intermédiaire pour débloquer, un tant soit peu, la situation qui se complique de jour en jour, notamment avec l’arrivée des vacances d’été et le rush des estivants qui vont débarquer à Boumerdès .
K. R.