Par A.Mallem

Et d’ajouter que, par contre, les mares d’eau sont légion dans lesquelles s’ébattent les jeunes de la cité qui ne bénéficient d’aucune prise en charge en matière de loisirs nautiques.
«Si la majorité de ces mares ne sont pas dangereuses parce que peu profondes et remplies d’eaux souterraines, il y en a quand même quelques-unes qui sont situées sur les rives de l’oued qui comportent des risques de noyade pour les plus jeunes en bas âge qui s’y rendent pour nager sans accompagnateur et sans aucune surveillance », a ajouté un habitant de la ville que nous avons rencontré jeudi.
Sur ce point précis, nous avons interrogé le maire de la ville, M. Filali Abderrezak, et ce dernier a répondu que le problème se pose au niveau du foncier. Selon ce qu’il nous a donné comme informations sur ce sujet, il existait bien un projet de construction d’une piscine de grande capacité qui pourrait, s’il est réalisé, répondre aux besoins de la majorité des jeunes et des familles de la commune. «Malheureusement, a-t-il déploré, le projet a été localisé sur des terrains agricoles et le wali l’a rejeté. Le chef de l’exécutif de la wilaya y a mis son veto, partant du principe ferme qu’il ne faut en aucun cas toucher aux terres agricoles. Donc la question relève tout simplement d’un manque d’assiettes foncières. Et il de notoriété publique que la commune de Hamma Bouziane repose entièrement sur des terres agricoles.
Peut-être que dans le futur projet de dégagement d’une zone d’extension urbaine dans le cadre du plan directeur d’aménagement urbain, il y aura la possibilité de prévoir la réalisation de piscines», a expliqué le maire. La piscine de Sidi M’cid rouverte au début de cet été reste, à défaut de rejoindre la grande bleue, la seule alternative pour les jeunes comme pour les familles de Hamma Bouziane, car ce site n’est pas tellement loin de leur ville.