Constantine – Effondrement à la rue des Maquisards: Sit-in devant le siège de la daïra et le cabinet du wali

Constantine – Effondrement à la rue des Maquisards: Sit-in devant le siège de la daïra et le cabinet du wali

A. E. A.

Constantine – Effondrement à la rue des Maquisards: Sit-in devant le siège de la daïra et le cabinet du wali
Des habitants de la rue des Maquisards, dont six maisons se sont effondrées lors des dernières 48 heures, causant un blessé, ont passé la matinée et une partie de l’après-midi d’hier à tenir des sit-in devant la daïra et le cabinet du wali, « sans résultat », déplorent-ils.

En effet et selon leur représentant, M. Yakoub, « des pans de murs et de toits de cinq maisons se sont effondrés dans la rue des Maquisards, samedi dernier, et ils ont été suivis par l’effondrement du toit d’une sixième bâtisse dans la nuit de dimanche à ce lundi, causant des blessures sérieuses à une femme qui a été évacuée à l’hôpital. Et heureusement, ajoute-t-il, il s’est révélé que ses blessures n’étaient pas vraiment graves ».

Bien évidemment, face à cette situation, les habitants craignent pour leur vie et pour celles des leurs, soutiennent les concernés. Ils ont décidé alors d’alerter les autorités locales. Et notre interlocuteur de poursuivre que « nous nous sommes rassemblés d’abord devant la daïra, mais nous n’avons pas pu voir son premier responsable, sous prétexte qu’il est absent. C’est alors que nous avons décidé de le faire devant le cabinet du wali et ce, pour avoir une audience avec le chef de l’exécutif ou son représentant. Malheureusement, là aussi nous nous sommes heurtés à un refus de nous recevoir, nous renvoyant encore à la daïra. Ce que nous n’avons pas manqué de faire avec pas plus de succès qu’auparavant. Mais nous comptons y passer tout l’après-midi s’il le faut ».

Et d’indiquer qu’il y va de la vie d’habitants qui refusent de faire comme si de rien n’était, et vivre avec la peur que le toit leur tombe sur la tête à tout moment. « Pourtant, fait savoir M. Yakoub, nous voulons juste les informer de la situation de la rue et des préoccupations des citoyens qui y résident, à l’effet qu’ils dépêchent sur les lieux des agents pour voir de visu ce qu’il en est exactement ». Et de noter, dans ce sillage, que seule une équipe de la protection civile a rendu visite au site, a rédigé un rapport et est repartie à la fin. « On ne va tout de même pas attendre qu’il y ait des morts pour réagir », s’indignent les protestataires, qui en début d’après-midi étaient toujours devant la daïra, déterminés à attendre le premier responsable de cette institution, « le temps qu’il faudra », ont-ils dit.