par A. Mallem

Dans ce cadre, la direction du Commerce de Constantine, en collaboration avec ces mêmes partenaires, notamment l’Union générale des commerçants et artisans d’Algérie (UGCAA) et la Fédération de wilaya des boulangers, sont en train de mener une large concertation avec les professionnels de l’alimentation générale, tels que les boulangers, les restaurateurs, les pâtissiers, ainsi que les consommateurs et les associations afin de diminuer les taux de sel, de sucre et des matières grasses (beurre) dans les produits qu’ils fabriquent. «Cette campagne, avant l’élaboration d’un décret de loi qui viendra prochainement réglementer cette question des taux maximum des composants de ces produits alimentaires fabriqués et commercialisés localement, en mettant l’accent sur la diminution des quantités de sel, de sucre et des matières grasses pour protéger la santé du consommateur en général et plus particulièrement les malades souffrant de diabète, d’hypertension artérielle et de cholestérol, etc.», nous a expliqué hier M. Zidane Boularak, directeur du Commerce de la wilaya.
M. Bouguerne Abdelaziz, président du bureau de Constantine et membre du conseil national de la Fédération nationale des boulangers, a ajouté que cette campagne de sensibilisation et de concertation a été déjà lancée à son niveau, toujours en collaboration avec la direction du Commerce, auprès des professionnels. «Pour le sel, a-t-il indiqué, nous avons proposé aux boulangers une réduction d’au moins 300 grammes dans le quintal de farine traité, de diminuer de 200 grammes la quantité de sucre utilisée habituellement dans les produits fabriqués par les boulangers, en dehors du pain, comme les brioches, les croissants, etc. Il en est de même pour les pâtissiers. Nous avons également proposé aux restaurateurs de réduire la part des matières grasses utilisées dans les mets qu’ils commercialisent. Nous avons tenu à lancer cette campagne, afin de précéder la parution de la loi, et ce pour éviter aux commerçants d’être surpris par les dispositions contraignantes de celle-ci», a estimé M. Bouguerne.