Des citoyens soutiennent que le centre de payement Bouchama’, de la Caisse nationale des Assurances sociales (Cnas), rechigne à leur délivrer des certificats de non- affiliation à cette caisse, document qui leur est nécessaire pour la constitution de dossiers administratifs et ce, à l’effet de faire valoir leurs droits. Selon des concernés rencontrés, hier, près du centre en question, qui nous ont indiqué avoir demandé ce fameux document depuis, déjà, trois jours, à chaque fois «nous ressortons bredouille et on nous invite à revenir le lendemain». Et de faire savoir que c’est inacceptable à la longue, « surtout qu’on ne prend pas la peine de nous dire les vrais raisons, et pourquoi faut-il revenir encore et encore et jusqu’à quand cela va-t-il durer ?», s’indignent-ils. Et l’un d’eux d’expliquer, qu’avant-hier « on m’a invité à revenir ce matin, au prétexte que le certificat de non-affiliation est délivré, seulement, dans la matinée. Malheureusement, lorsque je me suis pointé, aujourd’hui, au centre de payement, le préposé au guichet m’a raconté une autre histoire, non convaincante, et m’a prié de revenir une autre fois».
Et de poursuivre, «comme nous étions plusieurs à introduire cette demande, nous avons alors exigé de voir le chef dudit centre de payement». «Celui-ci, nous a signifié, tout de go, qu’il ne peut rien faire pour nous, affirmant que le système informatique a été changé, il y a un mois et que la personne chargée de la remise des attestations en question est partie en congé annuel ». Et d’ajouter, que la personne en question est seule à détenir le code ou le mot de passe. Pour sa part, le directeur par intérim de la Caisse des Assurances sociales (Cnas), A. Bouhidel, interrogé sur ce sujet, dira, que «nous travaillons actuellement avec un nouveau système de gestion, qui nécessite un certain temps d’adaptation et ce n’est pas un problème de code ou mot de passe. Ce nouveau système informatique est meilleur et plus performant, mais connaît des ratés ou lenteurs et tous nos techniciens ont été mobilisés sur ce dossier». Et d’affirmer, que «dès demain tout reviendra à la normale».
