A. E. A.
Celui-ci atteint un taux estimé à plus de 12% de la population, contre 14 % en Algérie, pays qui est considéré avec l’Afrique du Sud comme les pays connaissant le plus grand nombre de cas de personnes souffrant de cette maladie. Et le professeur d’indiquer que, selon les statistiques de 2016 de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Algérie avec son taux de 14 % est classée deuxième pays après l’Afrique du Sud, qui compte le plus de diabétiques parmi sa population au niveau du continent. Et notre interlocuteur de citer également deux autres études datant de près de quatre ans, qui ont été effectuées à Constantine par le service de médecine interne, pour la première, et le service « épidémiologie et prévention », pour la seconde, et qui situent les cas de la maladie à 12%, chiffre qui est des plus élevés et même préoccupant, dit-il.
D’où la nécessité, poursuit-il, de tirer la sonnette d’alarme pour alerter tout le monde, à savoir les autorités concernées et aussi les citoyens et ce, en considération que le diabète n’arrête pas d’enregistrer des cas toujours en augmentation dans la wilaya. Et de faire remarquer que manifestement, les multiples campagnes de sensibilisation, organisées un peu partout et par plusieurs entités et directions, n’ont pas eu l’effet recherché de provoquer le déclic indispensable pour réduire et encore moins arrêter la propagation de cette maladie.