Dès l’inscription du 3e but par Djebbour, les constantinois ont commencé à investir les artères du vieux Rocher.
Les uns à pieds, les autres dans une procession de voitures de tourisme et utilitaires ou encore à bord de motocycles.
Les « heeee… but » et les « one two, three, viva l’Algérie » avaient déjà déchiré le silence de la nuit cirtéenne, qui a déjà dressé son voile depuis plus d’une heure, lors du coup de maître de Matmour.
À 20 heures, les rues de la cité étaient vides. Seul un soupçon de vent « Gabli », venant du Nord, chatouillait les feuilles des arbres et les rideaux à travers des fenêtres entre-ouvertes en cette soirée du mois de juin.
Hier, encore, des groupes de jeunes drapés des couleurs nationales, certes de moins en moins nombreux, continuaient à exprimer leur joie en sillonnant quelques artères de la ville.