par A. E. A.
C’est ce qu’affirment des habitants, qui se désolent de la situation qu’ils vivent à leur corps défendant et dans des conditions des plus déplorables et insupportables, disent-t-ils.
A telle enseigne, notent-t-ils, que la moitié d’entre les 860 habitants, ont refusé de rejoindre leurs appartements, réclamant à la société Cnep Immo de les alimenter d’abord en ces deux énergies vitales, particulièrement en ces temps de froid glacial. «Nous n’avons pas arrêté de faire des démarches auprès de la wilaya, de la direction régionale de la société, diront-t-ils, malheureusement toujours sans résultat et nous ne savons plus à quel saint se vouer maintenant», diront les concernés.
Pour sa part, le président de l’association des cités Cnep Immo, T. Boulkout, fera savoir, qu’il s’agit d’un véritable gâchis. «Car, souligne-t-il, on a distribué des clés de logements dans une UV qui manque des conditions minimum d’une vie digne, manquant non seulement de gaz et d’électricité, mais aussi de voirie et des autres réseaux qui ne sont pas terminés à 100%. Et également, ajoute-t-il, des espaces de verdure prévus ainsi que du gardiennage, bien que toutes les charges aient été payées. «Je suis allé les voir à l’UV1 et le spectacle qui m’a été donné de voir est vraiment déplorable. Figurez-vous, qu’en l’absence du gaz naturel ils sont à titre d’exemple en train de dépenser des sommes faramineuses pour l’achat de couvertures, pour s’éviter de méchantes maladies encore et surtout pour les enfants», dira notre interlocuteur. Ils m’ont prié de faire quelque chose pour leur venir en aide.
Et depuis j’essaye de prendre contact avec le directeur régional de Cnep Immo, mais en vain et même au téléphone il ne répond pas. Ce qui reste et c’est ce qui est envisagé par nombre des concernés, fera-t-il observer, c’est de prendre femmes et enfants et de renouer avec la contestation devant le cabinet du wali».