Conseil d’association Algérie-Union européenne, Lamamra met les points sur les « i »

Conseil d’association Algérie-Union européenne, Lamamra met les points sur les « i »
conseil-dassociation-algerie-union-europeenne-lamamra-met-les-points-sur-les-i.jpg

Le Conseil d’association Algérie-union européenne qui s’est tenu aujourd’hui à Bruxelles a été quasi expéditif. Représentant le gouvernement algérien, Ramtane Lamamra a eu à discuter avec les partenaires européens de quelques sujets dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord d’association entré en vigueur en septembre 2005.

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’aucune information n’a filtré des négociations entre les deux parties, la réunion s’étant tenue à huis clos.



En revanche, le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra a accordé à la presse accréditée auprès du conseil de l’Europe un point de presse dans lequel il a évoqué la nature des discussions. Mais surtout, M. Lamamra a mis les points sur les « i » concernant la place, le rôle de notre pays au niveau du pourtour méditerranéen. Désormais, a laissé entendre notre chef de la diplomatie, l’Algérie est un pays avec lequel il faudra compter et sur tous les plans.

Il a mis en évidence la nécessité de prendre en considération ses spécificités en tant que pays central dans le Maghreb, un pays qui dispose d’importantes ressources économiques, un pays qui a un poids politique et sécuritaire dans son environnement et qui a largement contribué à la stabilité et la sécurité énergétique de l’Europe.

« Nous sommes en pleine maîtrise de notre destinée sur les plans politique et économique, nous avons des atouts comparatifs importants par rapport à d’autres partenaires de l’UE et nous entendons être traités en conséquence », a indiqué Ramtane Lamamra avant de préciser : « Je crois que le message est entendu par nos partenaires européens ».

Le ministre des affaires étrangères a affirmé avoir abordé avec les partenaires européens l’exigence du respect de la dignité des ressortissants algériens et des Européens d’origine algérienne.

Dans le même sens, il a dénoncé le racisme, la xénophobie, l’islamophobie. Des pratiques dont se rendent coupables des candidats à la veille des élections du Parlement européens. Il s’agit, on l’aura deviné, de tous les postulants qui veulent siéger au sein des bâtiments de Strasbourg, issus des partis de droite et de l’extrême droite.

F.A