Consacrer une culture de l’investissement social et le principe de démocratie participative

Consacrer une culture de l’investissement social et le principe de démocratie participative

Les participants à une journée d’étude sur « l’investissement social et les horizons de développement local », organisé samedi à Oran, ont insisté sur la nécessité de consacrer une culture de l’investissement social dans le monde l’entreprise et le principe de démocratie participative.

« Les hommes d’affaires doivent s’unir, comme l’ont fait leurs aînés pour libérer le pays et s’impliquer dans l’effort de développement économique et social du pays », a souligné le secrétaire général de l’Académie de la société civile algérienne (ASCA).

M. Ahmed Chenah a estimé, lors de cette rencontre ayant regroupé plus de 300 participants, que « l’ASCA peut être d’un grand appui pour matérialiser des projets de développement en direction de la société au niveau de la wilaya d’Oran, qui représente un grand pôle économique ».

« L’Etat ne peut pas prendre en charge à lui seul l’investissement social.

Il faut que le privé s’investit pleinement dans cette action sociale », a encore déclaré le secrétaire général de cette organisation non gouvernementale, qui a installé samedi le bureau de la Société algérienne des hommes d’affaires et de l’investissement social de la wilaya d’Oran, en présence du wali, M. Abdelghani Zaalane, du chef de la Sûreté de wilaya, M. Salah Nouasri et du président de l’association des hommes d’affaires, M. Sofiane Boudjerada.

« Nous devons franchir une nouvelle étape et aller à pas mesuré vers un modèle de stabilité, de paix et de bien être », a-t-il ajouté.

Pour sa part, le président de bureau de wilaya d’Oran de la Société algérienne des hommes d’affaires et de l’investissement, une filiale de l’Académie de la société civile algérienne, M. Mouloud Benbraham a déclaré, dans une allocution d’ouverture, « nous sommes en attente d’actions concrètes en matière de développement local, à travers des investissements d’intérêt public à forte connotation sociale, dans le cadre de la solidarité ».

De son côté, le wali d’Oran a appelé la « fédération à fournir des efforts pour un développement acceptable par tous au plan social et économique », soulignant que les pouvoirs publics ont besoin d’un soutien, d’un socle, celui d’une société civile à même de traduire dans les faits les grandes orientations du pays et les réformes engagées pour la relance et la consolidation de l’économique et contribuer à un rapprochement entre le l’entreprise, l’administration et la société.

Par ailleurs, le secrétaire général de l’ASCA a installé, samedi à Oran, le compositeur et musicien Bey Bekaï au poste de président du bureau de wilaya de l’Observatoire algérien de l’artiste, en présence d’un grand nombre de personnalités artistiques et culturelles.