Congrès constitutif du Mouvement des générations libres

Congrès constitutif du Mouvement des générations libres

Dans la perspective de son agrément par le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, le Mouvement des générations libres a organisé hier à l’hôtel Essafir (Alger) son congrès constitutif.

Présenté comme étant une organisation non gouvernementale (ONG), ce Mouvement est présidé par Mourad Sassi, qu’on dit proche du président de la République, lequel s’est présenté à nouveau à ce poste.

La fin des travaux de cette assemblée générale constitutive devrait aboutir, vraisemblablement, à sa réélection et ce, en présence de plus d’une centaine de militants.

Même si cette ONG n’est pas encore agréée, cela ne l’a pas empêchée d’activer sur le terrain depuis qu’elle a vu le jour il y a dix ans, en 1999, à la veille de l’élection présidentielle du chef de l’Etat actuel à son premier mandat.

Le mouvement activera, durant la campagne électorale, en faveur du candidat Abdelaziz Bouteflika.

Il récidivera durant les deux suivantes échéances électorales qui ont permis la réélection du chef de l’Etat pour un second puis un troisième mandat.

Le Mouvement des générations libres s’est choisi comme slogan «la fidélité aux fidèles» et la jarre comme symbole, cet objet de notre patrimoine traditionnel étant considéré dans plusieurs régions du pays comme un porte-bonheur.

Le mouvement a également activé dans le cadre des campagnes pour les référendums inhérents à la concorde civile et à la charte pour la réconciliation et la paix.

Son plan d’action, explique-t-on, s’articule essentiellement autour du soutien au programme présidentiel, notamment celui de la relance économique.

Lors d’un point de presse organisé à l’issue de la séance d’ouverture des travaux, le président du Mouvement a expliqué que cette ONG n’est pas un parti politique et n’envisage pas de prendre la place d’une quelconque formation politique.

«C’est un mouvement associatif qui envisage de s’impliquer dans toutes les questions qui interpellent les Algériens. Il n’appartient pas à l’Etat seulement de le faire mais à tout un chacun d’entre nous», expliquera-t-il.

L’ONG en question ambitionne d’avoir une dimension internationale dans le sens où elle envisage d’être partie prenante dans des évènements à l’étranger, comme des actions de soutien au peuple palestinien.