Le bilan des victimes des échauffourées ayant éclaté mardi soir dans la localité frontalière de Bordj Badji-Mokhtar, suite à un conflit tribal, s’est élevé à 6 morts et 30 blessés, dont 6 dans un état grave, ainsi que plusieurs biens incendiés, a indiqué jeudi le secrétaire général de la wilaya d’Adrar.
“Le respect de la loi et le maintien de l’ordre seront imposés et la justice appliquée”, a souligné, à ce propos, Abdelkader Bradai, signalant que le wali d’Adrar est toujours sur les lieux pour œuvrer à l’apaisement de la situation et le règlement de ce conflit.
Le secrétaire général de la wilaya d’Adrar a aussi formellement démenti tout lien entre ces échauffourées qu’il a qualifiées de “fitna” et la gestion du dossier des sinistrés des dernières intempéries, dont la prise en charge se poursuit “normalement”. Le wali d’Adrar, Ahmed Abdelhafidh Saci, avait affirmé mercredi à l’APS que ce conflit tribal (communautés targuie et arabe, ndlr), qu’a connu la ville de Bordj Badji-Mokhtar, a été provoqué par la tentative d’un individu de voler un magasin, avant que la situation ne dégénère en échauffourées entre les proches du propriétaire du commerce et ceux de la personne impliquée dans la tentative de vol.
Le wali a tenu, jeudi matin, une autre rencontre de concertation, au siège de la daïra de Bordj Badji-Mokhtar, avec les différents acteurs de la société civile locale, afin d’appeler à “la sagesse”, à “faire prévaloir le dialogue et la raison”, à “rejeter la violence” et à “se consacrer au développement de cette région frontalière”.
Des renforts des forces de maintien de l’ordre sont arrivés dans la commune de Bordj Badji-Mokhtar et se sont déployés autour des points névralgiques de la ville pour assurer la sécurité des personnes et des biens, a constaté mercredi soir un journaliste de l’APS.