Conflit social des EPIC d’Alger: installation d’une commission mixte pour examiner la situation (Takdjout)

Conflit social des EPIC d’Alger: installation d’une commission mixte pour examiner la situation (Takdjout)

ALGER – Une commission technique mixte de haut niveau sera installée avant la fin de la semaine en cours pour examiner, entre autres, la décision portant suppression de l’indemnité de départ en retraite des travailleurs des EPIC de la wilaya d’Alger, a annoncé lundi  le Secrétaire général de l’Union de wilaya d’Alger de l’Union générale des travailleurs algériens, Amar Takdjout.

« A l’issue d’une réunion à laquelle ont pris part le wali d’Alger, les directeurs des EPIC d’Alger et les secrétaires généraux des sections syndicales de ces EPIC, à propos de la situation financière des EPIC et de la décision portant suppression de l’indemnité de départ à la retraite et de la prime de décès pour les travailleurs de ces établissement, il a été décidé l’installation d’une commission technique mixte de haut niveau pour examiner la situation et trouver une solution adéquate à cette question », a indiqué à l’APS, M. Takdjout.

Il a ajouté, dans le même cadre, que cette réunion a vu la présentation de la situation financière et économique des EPIC dont le déficit a poussé le wali à prendre une telle décision (suppression des primes de départ en retraite et de décès).

« Cette commission mixte, dont le délais de la remise des conclusions n’a pas encore été arrêté, va auditionner les EPIC (syndicats et chefs d’entreprises) pour mettre le doigt sur la nature des contraintes auxquelles sont confrontées ces entreprises « , a relevé le responsable syndical qui a estimé que la suppression d’une prime ou deux que percevaient les travailleurs ne peut être une « solution immédiate » à ces problèmes.

Pour rappel, la décision, rendue par le wali d’Alger, le 4 mai 2018, annule l’octroi de l’indemnité de départ en retraite de 22 mois, avec la condition de la convertir en pension de retraite entre un mois (1) et trois (3) mois maximum , en fonction des années de service, tout en procédant à des ponctions sur « les profits de ces établissements ».

S’agissant de la prime de décès d’un montant de 150.000 DA, il a été décidée, sa ponction sur les œuvres sociales, « à savoir des salaires des travailleurs », alors que le Trésor public se chargeait de verser le montant 150.000 DA à titre de la pension de décès en vertu de la Convention collective.