Un client d’un concessionnaire automobile (marque française) a remis son véhicule au service après-vente pour réparation à Alger, le 27 juin 2017. Huit mois après, la voiture est toujours immobilisée. Selon son propriétaire, les agents de ce concessionnaire lui demandent, chaque fois qu’il appelle pour s’enquérir de la situation (il habite la wilaya de Tizi Ouzou), le numéro de châssis ainsi que d’autres renseignements. Il est établi que le véhicule, produit localement, souffre d’un défaut de fabrication au niveau du moteur. Comme il est toujours sous garantie (il a roulé environ six mois à partir de la date de la première mise en circulation et marque 30 000 km au compteur), il devait être tout simplement remplacé.
Pourtant, rien n’est fait dans ce sens, et la détection de la panne et sa réparation durent indéfiniment. Dans l’intervalle, le client n’a même pas pu suspendre son assurance, ne sachant pas à quel moment il récupérerait sa voiture.
