Après les rencontres avec les partis politiques, les syndicats, les associations et les sorties de proximité pour sensibiliser les citoyens autour de son projet, le FFS s’apprête à lancer la seconde étape dans le processus lié à l’initiative du consensus national. Selon le chargé de communication du parti, Youcef Aouchiche, 36 réunions ont été organisées depuis le lancement des rencontres bilatérales.
«Dans les prochains jours, on va procéder à l’évaluation de tout ce qui a été fait jusqu’à aujourd’hui. Mais en même temps, on va poursuivre les rencontres avec nos partenaires», a-t-il précisé hier. Selon notre interlocuteur, les rencontres organisées jusque-là présagent d’un résultat positif.
« Nous allons travailler davantage pour donner plus de chances de réussite à notre projet», a-t-il insisté. M. Aouchiche confirme ainsi les déclarations faites avant-hier par le premier secrétaire national du parti, Mohamed Nebbou, à partir de la wilaya de Bordj Bou Arreridj, où il a indiqué que «des indices positif» pour la réalisation du consensus national et le passage à une seconde phase sont enregistrés. Selon lui, des consultations seront organisées «dès la fin de cette semaine dans le cadre d’une rencontre qui regroupera différents cadres du parti afin d’évaluer le processus en question». Cette évaluation est notamment attendue par le FLN avec qui le FFS a entamé ses consultations et avec lequel une autre rencontre est prévue pour permettre au FLN de finaliser sa position par rapport à la démarche. Cette démarche qui a reçu les échos favorables des partis proches du pouvoir et critiquée par les partis de l’opposition structuré dans la CLTD et le Front des forces de changement.
Avant-hier, c’est le TAJ de Amar Ghoul et le Front El Moustakbal de Abdelaziz Belaïd qui ont renouvelé leur attachement au projet du parti de Hocine Aït Ahmed.
«Nous saluons l’initiative du FFS que nous estimons positive», a indiqué le président du Front El-Moustakbal, Abdelaziz Belaid dans une déclaration à la presse à l’issue d’une rencontre de concertation avec le président du TAJ, Amar Ghoul. Le même jour, le secrétaire général de l’Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, a salué l’initiative du FFS, à partir de Djelfa, estimant que le projet repose sur le refus du monopole et de l’exclusion .
