Conférence nationale de consensus : Le FFS propose les dates du 23 et 24 février 2015

Conférence nationale de consensus : Le FFS propose les dates du 23 et 24 février 2015

Le Front des forces socialistes (FFS) a proposé vendredi, à l’issue d’une réunion extraordinaire de son conseil national, les dates des 23 et 24 février 2015 pour la tenue de la première phase de la Conférence nationale de consensus national qu’il a initiée.

Mohand Amokrane Cherifi, membre de l’instance présidentielle du FFS, qui a lu devant la presse les conclusions de la réunion, a expliqué que le parti a choisi de tenir cette rencontre à une date symbole de l’histoire du pays, à savoir la nationalisation des hydrocarbures (24 février 1971).

Par ailleurs, il a indiqué que la session du conseil national a permis d’établir le bilan préliminaire de la première phase des consultations menées par le FFS dans le cadre de son projet de consensus national, précisant que 36 acteurs politiques et sociaux ont été consultés jusque-là.

Il a ajouté que ces consultations visaient à présenter l’initiative du FFS de « reconstruire un consensus national » et « susciter la participation des acteurs à cette conférence et à sa préparation ».

Faisant part des appréciations des parties consultées, M. Cherifi a relevé que les « partis (politiques) au pouvoir ont refusé de remettre en cause le mandat du président de la République, comme ils ont refusé d’aller vers une période de transition », alors que d’autres partis et personnalités, qui ont émis des réserves sur l’initiative du FFS, « ont plaidé pour une période de transition ».

Pour ce qui est acteurs de la société civile, ils sont « préoccupés par la situation des libertés individuelles et collectives ainsi que par les conditions de vie et de travail très difficiles de larges pans de la société », a noté le FFS dans ses conclusions.

Le FFS qui compte poursuivre ses consultations avec d’autres partis, a précisé que son projet de consensus vise à initier un « dialogue dans un cadre apaisé, loin de toutes formes de confrontation », soulignant que le principe du consensus est un « héritage historique auquel recourt le pays à chaque fois qu’il y a des difficultés à surmonter ».

S’exprimant sur les « préjugés, critiques, allégations et suspicion à l’égard de l’initiative du FFS », M. Cherifi a mis en exergue la « neutralité et l’inclusivité de la démarche du FFS ainsi que l’égalité des participants et l’absence de préalables ».