Conférence ministérielle 5+5: installation à Oran du groupe des hauts fonctionnaires de l’enseignement supérieur

Conférence ministérielle 5+5: installation à Oran du groupe des hauts fonctionnaires de l’enseignement supérieur

Le groupe de travail des hauts fonctionnaires « Group of Senior Officials » (GSO) chargés du suivi de la conférence ministérielle sur l’innovation et l’enseignement supérieur, dans le cadre du mécanisme de dialogue 5+5, a été installé dimanche à Oran.

Composé des représentants de cinq (5) pays de la rive Sud de la Méditerranée et de 5 autres de la rive Nord, ce groupe sera chargé, en outre, du suivi de la conférence des ministres de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, notamment en ce qui ce concerne la mise en £uvre de recommandations et les préparatifs des conférences.



Lors de l’installation de ce groupe de travail, la Tunisie a été désignée pour la présidence par intérim de cette instance pour un mandat de deux (2) années en prévision de la tenue de la prochaine conférence dans ce pays en mars 2017.

L’Espagne, pays hôte de la précédente conférence ministérielle de l’innovation, la recherche et l’enseignement supérieur, a été désigné à l’unanimité vice-président du « GSO » qui organise sa première réunion à Oran après la conférence tenue à Madrid les 23 et 24 mars 2015.

La mise en place d’un agenda de travail et le classement des axes de priorité dans la coopération entre les pays concernés par le mécanisme du dialogue 5+5 dans le domaine de l’enseignement supérieur et la recherches scientifique sont au menu de cette première réunion de deux jours à Oran.

Cette réunion aborde aussi l’évaluation des actions menées par les différents pays dans l’application des recommandations de la dernière conférence de Madrid.

La rencontre d’Oran, dont la cérémonie d’ouverture a été présidée par le secrétaire général du ministère algérien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Salah Seddiki, est marquée par la participation de représentants de huit pays sur les dix concernés par ce mécanisme. A noter l’absence de la Libye et de l’Italie.

Sont présents également des représentants d’organisations européennes et méditerranéennes, telles que la commission européenne et l’union pour le Méditerranée (UPM).

La coopération scientifique, pour mieux gérer les problèmes des pays méditerranéens

Les problèmes des pays de la Méditerranée seraient mieux gérés dans le cadre de la coopération en recherche scientifique entre les deux rives, a estimé, dimanche à Oran, la secrétaire générale du bureau de la conférence ministérielle du 5+5 (CM 5+5) « innovation et enseignement supérieur ».

« Je suis convaincue que beaucoup de problèmes dans différents domaines qui se posent maintenant dans les pays des deux rives de la Méditerranée seraient plus facile à gérer, si nous coopérons ensemble », a souligné Diez Iturrioz Teresa dans une déclaration à l’APS, en marge de l’installation du Groupe de travail des hauts fonctionnaires de la « GSO » de la (CM 5+5).

« Nous devons coopérer dans notre région méditerranéenne », a-t-elle soutenu, notant le rapprochement géographique, à l’instar des autres éléments de partage entre les pays des deux rives « qui incitent à travailler en commun pour résoudre les problèmes que nous partageons ».

L’apport de la recherche scientifique dans le développement global dans les pays concernés par ce mécanisme de 5+5 est en nette progression, a ajouté Mme Teresa souhaitant « l’impulsion de la coopération entre les pays des deux rives dans ce domaine, afin de s’ouvrir à des actions concrètes et bénéfiques pour toutes les parties, tels que le développement du partenariat et les projets de jumelage entre les centres de recherches ».

Par ailleurs, elle a affirmé que cette première réunion de deux jours à Oran établira les bases pour lancer des actions de la coopération sur le terrain, notamment avec l’application des recommandations de la dernière conférence ministérielle du 5+5 « innovation et enseignement supérieur » tenue à Madrid les 23 et 24 mars 2015.

« La réunion d’Oran constitue également une opportunité pour appréhender la prochaine conférence en mars 2017 en Tunisie avec les mains pleines », a-t-elle estimé.