par G. O.
C’est avec des «peut-être», des «un petit peu» ou «on dit» que Mohamed Benmeradi a annoncé la suppression des licences d’importation et «un contrôle rigoureux» sur l’utilisation de la poudre de lait. «Le système a également montré un petit peu ses limites» ou «il est également critiqué peut-être (
)», a-t-il dit au sujet de la première information. A propos de la seconde, il a lancé : «On dit que la poudre de lait est détournée pour les produits laitiers». Il fait savoir alors qu’il y aura plus de contrôle au niveau de «peut-être les 85, 90 ou 100 laiteries qui existent dont 5 ou 6 sont publiques». Les à-peu-près du ministre du Commerce ne laissent aucun doute sur l’anarchie qui sévit au niveau de la sphère commerciale nationale. Benmeradi fera un effort pour prévoir que d’ici à la fin de l’année en cours, les importations devraient atteindre les 45 milliards de dollars contre 46,7 milliards de dollars à fin 2016. «A la fin décembre, nous serons fixés», a-t-il noté. Ses estimations de la même facture pour l’année 2018, «elle devrait baisser à 30 milliards de dollars», a-t-il dit.
