Conférence de presse d’Oliver Stone : Un cinéaste engagé en faveur des causes justes

Conférence de presse d’Oliver Stone : Un cinéaste engagé en faveur des causes justes

Invité dans le cadre de l’organisation du Festival international du film engagé qui se tiendra, du 29 novembre au 5 décembre à Alger, le réalisateur, scénariste et producteur américain, Oliver Stone, a donné une conférence de presse, hier, animée par Ahmed Bejaoui, à la salle Frantz-Fanon de l’office Riad El Feth. C’était une occasion pour lui d’aborder, devant un parterre de journalistes des medias écrits et audiovisuels, différentes questions, inhérentes essentiellement à sa carrière cinématographique, sa thématique, sa vision du film cinématographique, ainsi que ses projets. Le débat, fort enrichissant, a permis aussi au cinéaste de donner sa vision de la société américaine, dominée, selon lui, par les lobbies, les puissances d’argent, les mensonges des hommes du pouvoir aux USA. Il s’est dit souvent favorable aux révolutions qui se produisent à travers le monde. Cet intérêt se confirme à travers les sujets qu’il traite dans ses films, avec, comme toile de fond, l’histoire contemporaine des Etats-Unis. Oliver Stone ne manque pas de projets. Après avoir cité deux réalisations en voie de finalisation, il a déclaré qu’il est en train de mettre les dernières touches à deux nouveaux films. Le premier s’intitule les Sauvages et raconte une histoire de trafic de marijuana. Le second aborde ,encore une fois, « l’histoire non racontée des USA » qui est son thème privilégié et le motif de ses préoccupations, durant presque toute sa carrière de cinéaste. Pour ce qui concerne l’Algérie, il avait dévoilé une grande sympathie, déclarant qu’il a eu l’occasion de rencontrer des militants et des militantes de notre lutte de libération, au cours de ce premier séjour dans notre pays, qu’il effectue présentement. Justement et à propos du « printemps arabe», Oliver Stone déclare qu’il n’a pas de projet de film en ce qui concerne les événements qui secouent le monde arabe, n’ayant pas vécu la situation en acteur privilégié, ni même un projet de film sur la Révolution algérienne. Des projets avec le partenaire algérien ne sont pas encore inscrits sur son agenda. Il a juste été reçu par la ministre de la Culture dans un cadre amical.

C’est du moins ce qu’il s’est contenté de déclarer pour l’instant, dans cette conférence de presse. Rappelons qu’hier soir son documentaire South of the border (Au sud de la frontière) a été projeté à la Cinémathèque d’Alger. Une cérémonie a été organisée en hommage à l’ensemble de sa carrière.

Kafia Aït Allouache