Conférence de presse de Vahid Halilhodzic : «Mon vrai problème, c’est le gardien et l’axe central»

Conférence de presse de Vahid Halilhodzic : «Mon vrai problème, c’est  le gardien et l’axe central»

Le sélectionneur national Vahid Halilhodzic a animé, hier au stade Mustapha-Tchaker de Blida, une conférence de presse en marge du stage des locaux qui prendra fin aujourd’hui. Le principal point à l’ordre du jour a été la divulgation de la liste des joueurs retenus pour le match Libye-Algérie, prévu le 9 septembre à Casablanca en éliminatoire aller pour la CAN-2013. «C’est un match hyper important que j’essaye de préparer au mieux depuis un certain moment. J’ai eu certaines difficultés sur certains postes», a-t-il reconnu d’emblée.

«Si Mbolhi n’est pas en forme, il ne sera pas aligné»



La première difficulté a été celle du choix des gardiens de but. «J’ai des difficultés avec Raïs Mbolhi qui n’a pas trouvé de club. J’espère que ça va se décider pour lui prochainement. Il va participer au stage, mais est-ce qu’il va jouer ? On verra», a expliqué le coach. Le problème n’est pas tant dans la forme physique du joueur que dans sa capacité mentale à prendre part au match. «Je vais voir, avec l’entraîneur des gardiens de but, son niveau lors des entraînements. Si je vois que Raïs n’est pas en forme, il ne sera pas aligné contre la Libye. Il a joué seulement deux matches amicaux durant l’intersaison», a-t-il fait remarquer.

«J’ai besoin d’un gardien de but performant contre la Libye»

Ainsi, une opportunité s’offre aux gardiens de but locaux dont l’un d’eux pourrait s’offrir la chance d’être titularisé, mais on n’en est pas encore là. «C’est possible de donner leur chance aux gardiens de but locaux, mais ce ne serait pas une première. Doukha a joué, également Si Mohamed et Zemmamouche. Pourquoi

pas ? Dans cette semaine de travail, je verrai la forme de chacun. J’ai besoin d’un gardien de but très performant au Maroc. Je ne dirai pas que je ne fais pas confiance aux autres gardiens de but, mais ce poste est spécial et il requiert une certaine stabilité pour qu’il y ait complémentarité avec les défenseurs», plaide Halilhodzic. En plus clair, il préfèrerait que Mbolhi puisse jouer car il a des automatismes avec les défenseurs.

«J’ai perdu quatre arrières centraux d’un coup»

Cependant, Halilhodzic doit faire face à une difficulté plus grande : «Le plus grand problème que j’ai trouvé est celui des défenseurs centraux. J’ai dû changer la paire centrale à plusieurs reprises depuis que je suis arrivé. C’est des postes où il doit y avoir stabilité, expérience et automatismes. Avec la retraite de Anthar Yahia, la blessure de Madjid Bougherra que j’ai eu hier au téléphone, la difficulté qu’a Rafik Halliche à gagner sa place de titulaire dans son club et le manque de compétition de Ismaïl Bouzid, ce sont quatre défenseurs qui ont permis à l’Algérie de faire une très belle CAN et de se qualifier brillamment pour la Coupe du monde qui font défaut. J’ai perdu quatre arrières centraux d’un coup. J’espère que l’hécatombe ne va pas se poursuivre.»

«Halliche ne jouera pas, mais il pourra être incorporé dans les dernières minutes»

Cette situation l’a poussé à appeler Rafik Halliche qu’il compte utiliser comme solution de rechange dans le cas où il y aurait défection chez les joueurs qu’il compte titulariser (probablement Medjani et Cadamuro). «Drogba était bien remplaçant la saison passée à Chelsea, mais il a joué quand même en sélection. J’ai toujours dit que la porte de la sélection reste ouverte. Je n’ai jamais dit que Halliche ne reviendrait pas. Il sera là, mais il ne jouera certainement pas. Ce sera une occasion pour moi de voir son état de forme. Si je l’ai convoqué, c’est parce que l’axe central m’inquiète. Je veux des joueurs d’expérience, même en manque de compétition.» Cela ferme la porte à Farouk Chaffaï, convoqué, mais qui a très peu de chances de jouer. «C’est même pas sûr qu’il soit remplaçant, encore moins qu’il joue. En cas de besoin, Halliche est plus apte à faire son entrée de jeu. A dix minutes de la fin du match, il pourrait tenir physiquement sans aucun problème.»

«Quand Medjani est sorti blessé contre le PSG, j’ai eu des sueurs froides»

Jusqu’au début du stage la semaine prochaine et même jusqu’au jour du match, Halilhodzic sera inquiet, car il sait qu’on n’est jamais à l’abri d’une mauvaise surprise. «Le vrai stage commence le lundi 3 septembre à midi, mais beaucoup de choses peuvent changer en une semaine à cause des blessures. J’ai vu le match Ajaccio-PSG. Quand Medjani est sorti sur blessure, j’ai eu des sueurs froides. Si on perd encore un joueur qui joue et qui est performant, ce serait dommage en perspective du match face à la Libye. Aujourd’hui, je souffre dans l’axe central car il y a des changements perpétuels. Il faut qu’il y ait complémentarité entre l’axe central et le gardien de but.»

«Il n’est pas sûr que Boudebouz et Kadir jouent»

Les joueurs convoqués pour le match contre la Libye ne sont pas tous certains d’être alignés. Même les titulaires habituels risquent de faire banquette. «Boudebouz sera là, mais est-ce qu’il va

jouer ? Ce n’est pas encore sûr. Kadir a des difficultés à retrouver son meilleur niveau. L’entraînement me montrera à quel niveau de forme sera chaque joueur. Ce n’est qu’après les avoir vus de près que je déciderai s’ils joueront ou non», a affirmé Halilhodzic.

«Je préfère avoir des joueurs moyens mais qui se donnent à 110 %»

Halihodzic est revenu encore une fois sur les critères de ses choix, insistant sur le fait qu’il tient compte de plusieurs paramètres. Le fait qu’il ait appris à bien connaître les joueurs lui permet désormais d’affiner ses choix. «Il n’y a pas de titulaire pour moi. Je dois voir qui est le plus en forme, pas seulement physiquement. Il y a des joueurs qui supportent mal la pression. Il y en a qui ne méritent pas d’être sélectionnés, mais si je le fais jouer 10 minutes, je sais qu’il se donnera à 110 %. J’ai appris à bien étudier les joueurs et à connaître les forces techniques et mentales de chacun.»

«Il y a des joueurs qui ne supportent pas le travail»

«Le dernier stage a duré presque 40 jours. Nous avons analysé les comportements et nous avons conclu qu’il y en a qui ne supportent pas beaucoup le travail. Même dans la journée, ils ne parlent pas de la même manière. Quand j’appelle un joueur, je sais pourquoi je l’appelle.  Je sais de quoi Bouzid est capable, mais s’il n’est pas en possession de ses capacités physiques, c’est difficile pour lui de donner ce qu’il a. J’ai plusieurs critères pour le choix des joueurs.»

«Le stade de Casablanca, je connais»

La domiciliation du match Libye-Algérie au stade Mohamed V de Casablanca n’est pas pour déplaire à Vahid Halilhodzic, lui qui avait exercé dans cette ville en tant qu’entraîneur du Raja avec qui il a remporté la Ligue des champions africaine. «Le match se déroulera dans un stade que je connais bien et même très bien. J’espère qu’il m’apportera chance, joie et plaisir», a-t-il lancé.

«Pour Brahimi, c’est non»

La convocation de Ishak Belfodil induira-t-elle des contacts avec d’autres jeunes joueurs binationaux ? Pas si sûr, selon Halilhodzic. «Pour Brahimi, c’est non parce qu’il n’est pas titulaire à Rennes. Je sais ce qui se passe là-bas car j’ai été entraîneur dans ce club. Il a eu également des problèmes avec son entraîneur. De plus, des binationaux doivent montrer des qualités et aussi la volonté de jouer pour l’Algérie. Il y a encore deux ou trois joueurs intéressants, mais c’est pour l’instant sans réponse.»

«Vous ne m’avez pas beaucoup manqué»

Fidèle à son sens de l’humour, Vahid Halilhodzic a entamé sa conférence de presse par une boutade à l’adresse des journalistes présents : «On ne s’est pas vus depuis un certain moment. Vous ne m’avez pas beaucoup manqué. Je ne sais pas si c’est le cas pour vous.» Et d’ajouter : «Je dis ça pour plaisanter, bien sûr, même si ce n’est pas loin de la vérité.»

Etat de santé des joueurs

En début de saison, il y a toujours des risques de défection ou de blessures. Halilhodzic le sait. Ce qu’il ne comprend pas, c’est qu’il y a des joueurs qui ne communiquent pas sur leur état de santé, prenant pour exemple Rafik Djebbour. «Il a quelques problèmes, mais je n’ai pas pu l’avoir au téléphone. Les responsables chargés du contact avec les joueurs ont du mal à le toucher et cela commence à m’agacer. C’est par le contact que se crée l’ambiance et se développe la communication et c’est important aux joueurs de donner de leurs nouvelles», explique-t-il.

«Quand c’est le président qui appelle, ils répondent tous !»

«Cependant, il n’est pas le seul dans son cas. Il y en a d’autres qui, quand ça leur chante, ne répondent pas au téléphone. Pourtant, ils sont tout le temps avec le téléphone à l’oreille, même quand ils mangent. Il y en a même qui ont quatre téléphones ! Mais quand on les appelle pour avoir des nouvelles, ils ne répondent pas. Par contre, quand c’est le président qui les appelle, ils répondent toujours !» En guise de mise en garde, il a asséné : «Pour l’instant, je suis agacé juste un peu, mais le jour où je le serai vraiment, il y a des numéros de téléphone que j’effacerai. Il faudra alors sprinter pour venir en sélection et non pas ne plus donner de nouvelles pendant 5 jours.»


Stage des   locaux

La conférence de presse d’hier a été donnée à l’occasion du stage des locaux. Un stage que le coach national trouve plutôt positif. «A chaque fois que je parle des locaux, il y a de mauvaises réactions. Je me lance quand même et je dis que c’est mieux que ce que j’ai vu au stage de Bouchaoui, où j’avais vécu un cauchemar, mais cela ne répond pas encore à mes critères de performance. Ce que je trouve de positif, c’est que les joueurs font preuve de beaucoup de volonté. On se réveille à 06h30 et on commence à 08h30, sous une forte chaleur. Je félicite les joueurs qui font de grands efforts pour réadapter leur corps après le Ramadhan. Mais les gars souffrent beaucoup, franchement.»

«Aoudia a même vomi ce matin»

Pour illustrer le manque physique dont souffrent les joueurs locaux, il a cité l’exemple de Mohamed-Amine Aoudia. «Il a fait une longue pause depuis son accident en avril (il s’était télescopé avec un défenseur lors d’un match de Coupe de la CAF, ndlr). Il lui faudra du temps pour retrouver sa forme car ce n’est pas bien d’être à l’arrêt depuis longtemps. Ce matin, il a même vomi. Cependant, il a fait montre de beaucoup de volonté, tout comme les autres joueurs convoqués.»

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«Belfodil mérite qu’on lui accorde notre attention»

La seule nouveauté de cette liste établie par le sélectionneur national demeure la convocation du jeune attaquant de Parme, Ishak Belfodil. Ce dernier, qui est né en Algérie, à Mostaganem plus précisément, a surtout évolué avec les jeunes catégories de l’Equipe de France. Formé à l’Olympique Lyonnais, il voit son rêve de porter les couleurs nationales se réaliser enfin. Comme Halilhodzic veut le voir de près, il lui a fait appel pour ce match face à la Libye. «En attaque, il y a un jeune qui évolue bien depuis quelque temps, il s’agit d’Ishak Belfodil. C’est un joueur que nous suivons depuis plusieurs mois maintenant et là, on peut dire qu’il a beaucoup progressé. C’est un garçon qui a fait les sélections en jeunes avec l’Equipe de France et qui a toujours montré d’excellentes dispositions. J’ai décidé de l’appeler pour ce stage pour le voir à l’œuvre et voir s’il peut s’adapter avec nous», a expliqué Halilhodzic au cours de sa conférence de presse.

«Talent confirmé et titulaire à Parme»

Le sélectionneur national n’a pas omis de revenir sur le parcours plutôt atypique de Belfodil qui a ouvert ses yeux ici en Algérie, avant de rejoindre, en compagnie de sa famille, la France à l’âge de 8 ans. Halilhodzic a souligné que Belfodil a beaucoup de qualités et demeure certain qu’il apportera énormément à la sélection nationale. «Belfodil a du talent et je suis sûr qu’il montrera ses qualités en sélection. En jeunes, il a souvent été titulaire en ayant été un élément important de l’Equipe de France. Désormais, il joue à Parme, une bonne équipe italienne et se trouve être un titulaire indiscutable. Il mérite donc qu’on s’occupe de lui et qu’on lui accorde notre attention.  Comme vous le savez, j’essaye toujours de suivre tous les talents algériens, là où ils évoluent et quand je sens qu’ils peuvent apporter à la sélection, je n’hésite pas à leur faire appel.»

«Si j’avais senti qu’il ne voulait pas de l’Algérie, jamais je ne l’aurais convoqué»

«Évidemment, on est allés le voir en Italie, et personnellement, j’ai discuté avec lui. J’ai voulu voir s’il était chaud à l’idée de venir avec nous, il m’a montré beaucoup de joie. Il est ravi de jouer pour l’Algérie, et ça, c’est un critère très important pour nous. Sa famille aussi est très heureuse que leur garçon joue pour l’Algérie. Cela a motivé mon choix, et je peux vous dire que si j’avais senti qu’il ne voulait pas venir, jamais je ne l’aurais convoqué.»

«C’est un buteur et on l’aidera à s’intégrer parmi nous»

Avant-centre type, Ishak Belfodil s’appuie beaucoup sur son gabarit pour faire la différence. Auteur d’une très bonne préparation d’intersaison (buteur à trois reprises lors des matchs amicaux), le néo-international algérien pourrait constituer une carte gagnante pour le sélectionneur national à l’avenir, à commencer par ce match très important face à la Libye. «Belfodil est surtout un vrai buteur. Il a un gabarit assez impressionnant et peut apporter quelque chose de nouveau en sélection. On tâchera tous ensemble de l’aider à bien s’intégrer et on verra par la suite ce qu’on fera avec lui. Ce stage me permettra de le voir à l’œuvre et cerner aussi sa mentalité, car l’esprit de groupe demeure important.»

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Le coach rappelle une fois de plus que l’Algérie ne sera pas favorite

«Si mes joueurs ne prennent pas au sérieux la Libye, on pourra dire au revoir à la qualif’»

Si la plupart des observateurs se sont réjouis d’affronter la Libye lors de ce 3e tour qualificatif à la CAN-2013, ce n’est pas vraiment le cas du sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, qui ne cesse de répéter depuis que le tirage au sort que cette double confrontation en aller-retour face à l’equipe libyenne ne sera pas facile pour l’EN, précisant à maintes reprises que l’Algérie ne sera en aucun cas favorite.  «Contrairement à ce que vous pouvez penser, j’ai commencé la préparation de cette rencontre face à la Libye, depuis un mois maintenant. Même pendant mes vacances, je pensais à ce match. Beaucoup croient que cette confrontation face à la Libye sera facile pour nous. Eh bien, je leur dis qu’ils se trompent complètement. Ça va se jouer sur des détails et il faudra que nous soyons présents. Vous pouvez écrire ce que vous voulez, mais sachez que pour ma part, je vais tout faire pour faire prendre conscience à mes joueurs de l’importance du match et de la force de l’adversaire. Il est clair que s’ils ne prennent pas au sérieux cette équipe libyenne, on pourra dire au revoir à la qualification.»

«Elle a battu le Cameroun, le Sénégal et fait match nul en Zambie, alors méfiance !»

Pour illustrer ses propos et surtout mettre en évidence la force de cette sélection libyenne, Halilhodzic a fait sortir les statistiques : «L’équipe libyenne est très redoutable. Pour preuve, elle a battu, lors des dernières éliminatoires, le Cameroun et le Sénégal. Récemment, elle est allée obtenir le nul en Zambie, champion d’Afrique en titre et au Togo aussi. Ce n’est pas rien et cela démontre qu’elle est très costaude. C’est une équipe qui peut nous poser beaucoup de problèmes, donc méfiance.»

«C’est une équipe provocatrice qui joue avec combativité»

«Personnellement, j’ai bien étudié le jeu de cette équipe libyenne. J’ai vu quelques casettes de ses derniers matchs et je peux dire qu’on aura un os en face. Les Libyens ont tout pour nous gêner. Ils jouent avec volonté et combativité et ne lâchent rien sur le terrain. C’est aussi une équipe provocatrice et nous devons donc prendre ça en considération. J’espère sincèrement qu’on parviendra à se qualifier à cette CAN-2013, car cela demeure très important pour le football algérien et conditionnera la suite de cette génération de l’EN.»

«J’ai tiré les leçons de notre défaite face au Mali»

Halilhodzic précise que la défaite concédée face au Mali l’aidera beaucoup dans l’élaboration de son schéma tactique face aux Libyens.

«Face au Mali, on a surtout péché sur le plan physique. On n’est pas encore performants à l’extérieur et on se doit de travailler encore et encore. J’ai tiré les leçons de notre défaite ce soir-là, et j’essayerai, en prévision du match face à la Libye, de rectifier les choses et mettre en place une stratégie plus convenable. L’EN doit faire des efforts pour être plus compétitive à l’extérieur.»

«Je ne chercherai pas la victoire, si je n’ai pas les joueurs qu’il faut»

Halilhodzic ne veut pas refaire l’erreur qu’il a commise face au Mali. Pour lui, cette fois il n’est pas question d’aller chercher la victoire à tout prix, s’il n’a pas en possession les joueurs qu’il faut. Il reste un match retour où tout peut arriver. «Nous suivons cette équipe libyenne depuis un certain moment maintenant. On sait qu’elle est en stage actuellement en Tunisie et qu’elle va affronter en amical, demain, le Soudan (Ndlr, aujourd’hui). Pour le choix tactique que je compte adopter, je peux vous certifier que je n’ai pas encore pris de décision, mais ce qui est certain, c’est que cette fois-ci, je ne chercherai pas à gagner à tout prix, si je n’ai pas en ma possession les joueurs qu’il faut pour gagner justement. Il y aura un match retour à Blida et on devra gérer les deux parties intelligemment. Il ne faut pas se griller dès le départ.»

Concernant la non convocation d’Abeid

«Sa situation en club n’est pas claire»

Interpellé par les journalistes présents sur sa décision de ne pas convoquer le jeune prometteur milieu de terrain  de Newcastle, Mehdi Abeid, pour ce stage, Halilhodzic dira :

«On est en contact avec Abeid depuis un certain temps maintenant. C’est un bon joueur et je constate qu’il progresse de semaine en semaine. Nous avons discuté avec lui récemment, mais vu que sa situation n’est pas claire à 100%, je n’ai pas voulu le convoquer. Il a marqué un joli but en amical, mais cela n’a pas été suffisant apparemment. Son club veut toujours le prêter, et donc rien n’est fixé pour lui. Je voulais vraiment le voir à l’œuvre au cours de ce stage, mais c’est tombé à l’eau. Avec Belfodil, ça suffit pour cette fois-ci. Peut-être qu’on lui fera appel la prochaine fois», a-t-il expliqué.