Soufiane Djilali, président de Jil Jadid veut l’intervention de l’armée pour «régler le problème Bouteflika» avant de préciser qu’il ne demande pas à l’institution militaire de recourir à un coup d’Etat militaire, même s’il estime que le salut peut venir du Conseil national de sécurité, l’organe en charge des affaires de défense et de sécurité et dont font partie le chef d’état-major et vice-ministre de la Défense nationale, Gaïd Salah, et le patron du DRS, Bachir Tartag, a rapporté ELWATAN.
La position du président de Djil Djadid, rejoint celle du goupe de 19 qui doutent fortement que le président Bouteflika gouverne et demande une audience pour lui dire des «choses graves». Soufiane Djilali affirme que «Les institutions habilitées doivent déclarer la vacance du pouvoir», rappelant que c’est elle qui a «installé Bouteflika au pouvoir». En conséquence, il lui demande de «corriger son erreur». Et de demander une nouvelle fois un changement du système pour éviter la paralysie des institutions. «L’institution présidentielle est entre les mains de personnalités que nous ne connaissons pas, accuse Soufiane Djilali, selon la même source.
Soufiane Djilali milite, par ailleurs, pour que les partis politiques refusent de participer aux futures élections tant que les conditions de transparence ne sont pas réunies : «On ne peut pas aller aux élections avec les textes législatifs actuels.»
Soufiane Djilali reconnaît que cette question fait l’objet d’un âpre débat au sein de l’ICSO : «Un débat est en cours à l’intérieur de l’opposition pour définir une position commune, car certains partis hésitent à s’engager dans cette démarche.» C’est le cas du RCD qui, selon nos informations, refuse le projet et a décidé de participer aux prochaines sénatoriales.