Conférence de l’Education : le combat d’arrière-garde du MSP

Conférence de l’Education : le combat d’arrière-garde du MSP

Une conférence nationale sur l’Education vient de s’achever en posant pour une fois un vrai diagnostic du mal qui ronge l’école algérienne. Cette conférence, qui porte la touche méthodologique de Mme Benghebrit aura été un grand succès avec des recommandations concrètes et réalistes pour permettre à l’école Algérienne d’accéder au statut de l’école citoyenne.

Mais cette conférence ne semble pas être du goût de ceux qui sont à l’origine du marasme de l’institution scolaire algérienne, qui ont chargé le bureau national du MSP de pourfendre cette conférence au motif que les travaux s’y sont déroulés en langue française. Pour eux c’est suffisant pour jeter le discrédit sur ce rendez-vous qui a portant réuni des experts algériens et étrangers animés par le seul souci de mettre les mots sur les maux de l’école algérienne.

Ainsi le MSP dans le communiqué de son bureau national dénonce le fait que la plupart des interventions sont faites dans la langue de Voltaire. Ce n’est pas de la faute de Mme Benghebrit s’il n’y a pas d’experts en pédagogie, en didactique, en langue arabe. Mais au dela des problèmes de langue, le bureau du MSP remet en cause « les orientations idéologiques » de cette conférence, en contradiction avec la constitution, selon le communiqué du MSP.

La proposition de privilégier aux premières années l’utilisation de la langue maternelle, donc l’arabe parlée et le berbère est considéré comme « une atteinte à langue nationale et officielle. Pour le MSP, le modèle qui a inspiré cette proposition « est celui qui est en usage dans les anciennes colonies françaises aujourd’hui sous- développées ». En revanche le MSP préconise de s’inspirer des expériences des pays asiatiques et musulmans qui ont réalisé des progrès avec leurs langues nationales.