L’entrée de l’université
L’université Akli Mohand Oulhadj a organisé jeudi une importante journée d’étude et d’échange autour du thème «le leadership».
A l’université Akli Mohand Oulhadj, les instances onusiennes réfléchissent sur des réformes, les mécanismes et les solutions pour une gestion plus rationnelle et humaine.
«Nous vivons dans un village globalisé et l’individu est au centre de toute démarche d’où le concept conçu de la citoyenneté globale.
Parce que les instances internationales, après avoir constaté les violences et crimes inouïs de par le monde, la cybercriminalité, le trafic d’organes, d’armes, la corruption à grande échelle, le réchauffement climatique… Et toutes ces tragédies incitent à penser à une nouvelle forme de gestion de l’humanité», c’est en ces termes que clôtura son intervention le professeur Djamel Misraoui. Il est des événements très intéressants qui passent sans écho du moins sur les médias, en raison d’un manque flagrant d’informations.
L’université Akli Mohand Oulhadj a organisé jeudi une importante journée d’étude et d’échange autour du thème «le leadership».
C’est dans le grand auditorium que le professeur Djamel Misraoui, expert international, chargé des questions du développement de l’économie sociale et de la solidarité auprès des Nations unies a donné sa conférence.
Pour le chercheur diplômé en ressources humaines le «leadership» n’est pas seulement cette vision négative du responsable détenteur de tous les pouvoirs, dictant sa vision et entretenant plutôt des relations trop autoritaristes envers ses subordonnés.
Le leaderships selon le conférencier est une nouvelle forme d’organisation sociale de la gestion d’une entreprise.
Cette science se résume à la capacité du leader (tête) à influer, fédérer un groupe au travail. Par déduction, c’est toute l’entreprise qui va de l’avant.
Le leadership en plus de donner plus de valeur à l’homme au sein de l’entreprise, permet d’instaurer un climat serein et une relation de confiance au sein du groupe.
Dans son exposé, l’éminent professeur posera une question sur le savoir-faire et le savoir-être recherchés dans les efforts pour développer le travail chez nous.
Le leader amené à «tirer la locomotive» doit maîtriser plusieurs langues, être un fin communicateur, pouvoir mettre en place une autre vision en équation avec les demandes de l’heure, se doter d’une force d’anticipation, être créatif, avoir un esprit d’initiative et favorable à la liberté d’entreprendre… pour arriver à combler toutes ces exigences, le leader, ou simplement le responsable doit, selon l’expert, consacrer au moins 20% de son temps à la formation, à la mise à niveau de ses connaissances et ses compétences.
Les nombreux étudiants du département économie, présents ont mis l’accent dans leurs questionnements sur la notion de «savoir-être dans l’entreprise».
L’expert commencera par faire un diagnostic global et dira «la société vit actuellement dans un monde de l’immédiateté et comme nous voulons suivre la cadence nous tombons dans la précipitation et enfin nous nous retrouvons happés par cette machination».
Le conférencier toujours dans son compte-rendu sur la situation actuelle précisera que notre société vit en déphasage et décalage avec les sociétés qui ont enregistré de grosses avancées technologiques, en transgressant les valeurs.
Notre milieu est fortement imbibé par ces valeurs qui ont fini par nous coller au pied tel un boulet.
Dans sa conclusion, le conférencier invité du Cnes, incitera à plus d’humanisme dans la gestion des ressources humaines, à plus de concertation pour une participation de tous et toutes.
Cette conférence s’inscrit selon le chargé de communication de l’université dans une pléiade de rencontres et conférences organisées par le collectif des étudiants et des professeurs.