Confédérations des syndicats algériens : le ministère réagit

Confédérations des syndicats algériens : le ministère réagit

La Confédération des syndicats algériens (CSA), pour exprimer son rejet de la grille indiciaire des traitements, ainsi que le régime de rémunération des fonctionnaires, a appelé à déclencher un vaste mouvement de protestation. Et ce après que le nouveau régime indiciaire soit entré en vigueur après sa publication dans le dernier numéro du Journal Officiel.

Selon un communiqué rendu public par cette Confédération à l’issue d’une réunion tenue le 11 avril à Alger, “La Confédération des syndicats algériens annonce sa décision d’entamer un mouvement de protestation dont l’agenda et la nature seront définis incessamment après concertation et coordination avec les syndicats”.

Le ministère réagit à l’appel de la CSA

La Confédération des syndicats algériens annonce sa décision d’entamer un mouvement de protestation dont l’agenda et la nature seront définis incessamment après concertation et coordination avec les syndicats”

Le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale a publié ce jeudi 21 avril 2022, un communiqué sur la Confédération des syndicats algériens (CSA). Qui entend organiser un mouvement de contestation.

« Ces derniers jours, nous avons enregistré la publication de déclarations par voie de presse », a indiqué le ministère du Travail dans un communiqué. À travers les réseaux sociaux émis par certaines organisations syndicales qui sont principalement actives dans la fonction publique. Et réunis au nom d’une coordination dénommée Syndicat algérien de la fonction publique et l’organisation qui s’appelle la Confédération des syndicats algériens. Qui entend organiser un mouvement de protestation dans le but de réclamer, notamment, l’amélioration du pouvoir d’achat.

Le ministère a attiré l’attention des organisations syndicales concernées et ce par rapport à la Confédération des syndicats algériens (CSA). En signalant qu’à ce jour, le ministère du travail n’a pas reçu le récépissé d’enregistrement de son permis de constitution, qui lui permet d’exercer légalement son activité. En effet, son dossier n’est pas conforme aux dispositions de la loi relative à l’exercice du droit syndical, à la justice et à la complémentarité.

Le ministère du travail a noté que la coordination syndicale avait appelé les syndicats algériens du secteur de la fonction publique. N’est pas une organisation syndicale reconnue conformément aux dispositions de la loi. Dès lors, tout mouvement entrepris par cette coordination est une violation des dispositions légales en vigueur concernant l’exercice du droit syndical.