ALGER – Le président de l’Union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (UNPEF), Sadek Dziri a été élu coordinateur de la Confédération des syndicats algériens (CSA), créée samedi et qui regroupe 13 syndicats autonomes issus de différents secteurs.
M. Dziri a été élu à ce poste pour une durée de six (06) mois au terme des travaux de l’assemblée générale constitutive ayant donné lieu à la création du CSA qui s’emploiera à consacrer la politique du dialogue social et de la concertation, et de dégager un « dénominatif commun en faveur de la solidarité ».
Outre l’UNPEF, cette confédération est composée de cinq autres syndicats relevant du secteur de l’Education, il s’agit du Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (CNAPEST), du Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE), du Syndicat national autonome des professeurs d’enseignement secondaire et technique (SNAPEST), du Conseil des lycées d’Algérie (CLA) et Syndicat national des travailleurs de l’éducation et de la formation (SATEF).
La CSA est composée en outre du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), du Syndicat national des vétérinaire, du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES), du Syndicat national des travailleurs de la formation professionnelle (SNTFP), du syndicat des travailleurs de la poste, du Syndicat national des techniciens de la maintenance des avions (SNTMA) et du Syndicat national des Imams.
Le coordinateur de la Confédération a fait savoir, à cet égard, qu’en sus de l’examen des statuts de la CSA, la réunion a permis de « finaliser le dossier exigé pour l’obtention du récépissé de dépôt auprès du ministère du Travail en sa qualité d’autorité compétente pour la délivrance des récépissés de demande d’agrément », qualifiant cette alliance « d’espace qui nous permettra de contribuer au dialogue social national et de prendre part aux tripartites ».
Il a indiqué, à cet égard, que la CSA n’entend pas s’ériger en « espace parallèle » à la centrale syndicale, mais se veut « une voie supplémentaire » des travailleurs en contribuant avec des propositions importantes au profit de la classe travailleuse, de l’économie nationale et du monde du travail.