Conditions d’octroi de visa pour les hommes d’affaires nationaux,Alger n’en a pas encore été saisi

Conditions d’octroi de visa pour les hommes d’affaires nationaux,Alger n’en a pas encore été saisi
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Le ministère des Affaires étrangères (MAE) a réagi hier aux intentions de la France de durcir les conditions d’octroi de visa aux hommes d’affaires algériens. Selon une source «proche» de ce département et citée par l’Algérie presse service (APS), les services du ministère «n’ont été ni informés ni consultés» au sujet de la nouvelle mesure qui obligerait les milieux d’affaires algériens à s’engager à ne pas demander de titre de séjour, ni à bénéficier de prestations sociales ou médicales en France. La source en question ajoute que «cette mesure, si elle venait à être confirmée, laisserait planer le doute sur la bonne foi des milieux d’affaires nationaux», avant de préciser que cette mesure «préjuge du résultat des discussions consulaires devant commencer dans un proche avenir».

Pour rappel, le ministère de l’Immigration français a annoncé cette nouvelle disposition le 29 décembre dernier. Pour ce dernier, celle-ci serait de nature à «contribuer à réduire la liste des pièces demandées et est donc favorable aux commerçants dont les représentants ont indiqué qu’ils étaient satisfaits de la simplification». La même source a ajouté que les «commerçants sont désormais dispensés de fournir une attestation d’hébergement et une attestation de devises». Pour les onze premiers mois de l’année 2010, la France a délivré

125 027 visas aux Algériens. Le ministre français de l’Intérieur, Brice Hortefeux, doit réunir de son côté, en février prochain, les consuls afin de leur demander plus de vigilance dans la délivrance des visas de court séjour qui, selon lui, ne doivent pas être des passeports pour la «clandestinité», rapporte Agence France presse (AFP). «La question des visas de court séjour est cruciale pour les millions d’Algériens et de Maghrébins de bonne foi», a répondu pour sa part le secrétaire d’Etat algérien chargé de la communauté algérienne à l’étranger, Halim Benatallah. Paris et Alger tentent depuis plus d’un an de signer un quatrième avenant à l’accord bilatéral de 1968 sur la circulation de personnes entre les deux pays. Les négociations n’ont toujours pas abouti en raison de divergences de vues.

Séminaire sur l’emploi aujourd’hui à Alger

Un séminaire sur l’appui au développement des initiatives locales de l’emploi en Algérie se tiendra, aujourd’hui à Alger, a-t-on appris hier auprès du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale. Organisée par l’Agence nationale de l’emploi (Anem) et l’Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID), cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord conclu entre les deux parties portant appui au développement des initiatives locales d’emploi, signé le 27 septembre 2010, a-t-on précisé de même source. Cette rencontre de quatre jours vise à permettre aux organismes algériens concernés de s’imprégner des expériences internationales, notamment

espagnole, dans l’implication des acteurs locaux de mise en œuvre des initiatives locales d’emploi. Il s’agit, également, d’appuyer les capacités de l’Anem dans le développement des initiatives locales pour l’emploi et la capacité d’implication des agents locaux et territoriaux en matière d’emploi, ainsi que de mettre en œuvre deux projets-pilote pour tester la viabilité de ces expériences. Le séminaire a pour objectif d’informer

et former les acteurs locaux des deux wilayas-pilote (Blida et Aïn Témouchent) sur les initiatives actives d’emploi, les stratégies d’intervention dans les wilayas-pilote et la coordination des acteurs locaux.