Quelque 350 000 candidats se sont présentés hier au concours national de recrutement d’enseignants. Au terme de cette épreuve, plus de 12 000 seront recrutés la prochaine rentrée, contre 16 000 instituteurs embauchés l’année dernière.
De l’avis de certaines organisations syndicales de l’Education, il est bien temps de passer à de nouvelles méthodes de recrutement outre celui des opérations d’«études des dossiers des candidats» .
Pour d’autres candidats, il est aussi temps pour que les recrutements soient fait à base de la concurrence et non au nom du «piston».
Pour l’Education, les dates des concours du recrutement d’enseignants sont toujours une occasion pour revenir sur les modalités et les méthodes de cette épreuve. Quelques 350 000 candidats se sont présentés hier pour le concours national du recrutement d’enseignants. Plus de 12 000 seront recrutés, pour la prochaine rentrée, au terme de cette épreuve contre 16 000 instituteurs embauchés l’année dernière.

Contrairement à l’année précédente, le ministère de l’Education a décidé l’ouverture de concours pour de diverses spécialités cette année. En 2012, plusieurs spécialités ont été exclues, ce qui a suscité le mécontentement de plusieurs diplômés estimant avoir le droit de candidatures.
Il s’agissait, en faite, des titulaires d’une licence ou d’un diplôme d’ingénieur d’Etat dans les spécialités demandées.
Le ministère de l’Education avait approuvé exceptionnellement la participation de titulaires de licences de l’ancien système ou de diplômes d’études supérieures dans la spécialité exigée pour le poste d’enseignant du cycle secondaire. Ces critères qui ont été qualifiés d’injuste par plusieurs spécialités ont engendré certaines anomalies pour les opérations de recrutement.
Les contractuels et les possesseurs d’un master 1 en mathématiques, étaient parmi les victimes de ces conditions exigées par la tutelle, puisque même la Fonction publique estime que «le master 1 en mathématiques n’est pas en opposition avec les conditions de recrutement décidées par la tutelle». du point de vu des syndicats, les anomalies ne concernent pas seulement les conditions de participation mais aussi les méthodes ainsi que le nombre des recrutés.
Pour le Conseil des lycées d’Algérie, «le nombre de postes offerts ne répond pas aux besoins de l’école en terme d’encadrement surtout au regard du nombre des enseignants qui partent en retraite ainsi que les nouveaux établissements».
Le Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest) plaide pour d’autres méthodes de concours et estime que le ministère a réduit ce concours à «une opération d’étude de dossiers».
Le coordinateur du Snapest Meziane Meriane a préconisé, dans ce sens, de procéder à «des tests psychotechniques pour repérer les postulants répondant aux exigences de cette profession».
Y. A.