Le ministère de la santé a annoncé, ce jeudi, le prolongement du délai d’inscription au concours d’accès à la formation paramédicale pour le grade d’assistant en soins infirmiers dans la santé publique. Initialement fixée au 28 août 2025, la date limite est désormais repoussée au 20 septembre 2025.
Cette décision a été prise afin de permettre aux candidats potentiels, en particulier les élèves issus de la troisième année secondaire ne possédant pas le baccalauréat, de finaliser leur dossier malgré la fermeture estivale des établissements scolaires jusqu’au 7 septembre 2025. Les inscriptions se font exclusivement via la plateforme numérique du ministère de la Santé : https://formation.sante.gov.dz.
Une opportunité pour les non-bacheliers d’accéder à un métier porteur
Ce concours, ouvert sur la base d’épreuves, vise à former des assistants en soins infirmiers pour répondre aux besoins croissants du secteur de la santé publique. Le poste est accessible aux candidats ayant atteint le niveau de la troisième année secondaire et ne disposant pas du diplôme du baccalauréat, offrant ainsi une voie professionnelle valorisante pour ceux qui souhaitent intégrer rapidement le marché du travail.
La formation, dispensée dans des instituts spécialisés, met l’accent sur l’acquisition de compétences pratiques essentielles pour assister les équipes médicales dans les hôpitaux, les cliniques et autres structures de santé.
Des besoins en personnel soignant toujours plus pressants
Le prolongement du délai d’inscription s’inscrit dans un contexte où la demande en personnel paramédical ne cesse de croître. Les hôpitaux et centres de soins du pays sont confrontés à un manque d’effectifs, notamment dans les zones rurales et éloignées.
Selon des données récentes du ministère de la Santé, le recrutement et la formation de nouveaux assistants en soins infirmiers font partie d’un plan global visant à renforcer les capacités des établissements et à améliorer la qualité des services offerts aux citoyens.
Cette mesure permettra d’attirer un plus grand nombre de candidats et, à terme, de réduire la pression sur le personnel soignant déjà en poste. Elle s’inscrit également dans la stratégie nationale de modernisation du système de santé, qui repose sur la professionnalisation des métiers paramédicaux et le développement de compétences adaptées aux besoins réels du terrain.