Concours de passage au grade de praticien spécialiste principal de santé publique,Le syndicat appelle au boycott

Concours de passage au grade de praticien spécialiste principal de santé publique,Le syndicat appelle au boycott

Le Syndicat des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP) appelle au boycott du concours de passage au grade de praticien spécialiste principal de santé publique.

Les modalités du concours de passage au grade de praticien spécialiste principal de santé publique notamment son ouverture et la composition des jurys ont soulevé l’ire du SNPSSP. «Tels que conçus, ces arrêtés dévalorisent le concours et l’assimilent à un simple examen professionnel», a indiqué le président du syndicat, Mohamed Yousfi, hier, à Alger. Il dénonce ainsi la décision de la tutelle de faire appel à des examinateurs relevant d’un autre secteur qui est le ministère de l’Enseignement supérieur. Pour le syndicaliste, les candidats au concours de gradation en santé publique doivent être évalués par leurs pairs soit des praticiens spécialistes en chef et principaux, comme le stipule la réglementation. Pourtant, «le ministère de la Santé à choisi un jury composé d’hospitalo-universitaires», précise-t-il encore. Autre «faille» des modalités du concours : la non-précision du nombre de postes ouverts et des établissements concernés. Rejetant ces modalités, le SNPSSP appelle les praticiens spécialistes à boycotter le concours de gradation. Il exige l’annulation de ces arrêtés et le respect de la réglementation et des accords signés. Pourtant, poursuit le Dr Yousfi, «les modalités d’organisation, le programme et la composition des jurys ont été préparés par une commission mixte (ministère et SNPSSP) depuis 2004 et dont la dernière réunion remonte à décembre dernier ». Le président du SNPSSP rappelle que le concours de passage au grade de praticien spécialiste principal de santé publique est «le premier depuis trente ans et l’un des rares acquis de la grève du secteur». l interpelle ainsi les plus hautes autorités du pays pour mettre un terme à «cette grave dérive qui menace la survie du système public national de santé». Le syndicat affirme, par ailleurs, son «maintien» et son «attachement » à la plateforme de revendications.

R. N.