Les portes de la postgraduation ne sont plus ouvertes pour les diplômés en licence classique, nous apprend une source au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Ces diplômés n’auront plus la chance de passer le concours de magistère.
Cette abrogation tue tout espoir d’acquérir un diplôme d’enseignement supérieur plus que la licence sans compter d’autres chances d’évolution dans la vie professionnelle. Pour notre interlocuteur, la sortie des premières sessions du système LMD et l’ouverture du master est la raison directe pour mettre fin aux classes de magistère.
« La décision est systématique une fois les premières sessions du système LMD sorties. On ferme les classes de magistère ou on les remplace par des classes de master. C’est la fin du système classique» explique le responsable. Notre source a cité aussi le nombre élevé des candidats qui se présente pour passer cet examen chaque année et qui est en nett croissance remarquable.
Au département de psychologie, par exemple, il y a une session du système LMD qui a fini ses trois ans et tous les étudiants passeront au master automatiquement puisque c’est le nombre demandé, illustre notre interlocuteur.
Il estime entre autre, que la clôture des classes magister pour la licence classique est une façon pour limiter les chances et réduire la pression sur les instituts concernés « les nouvelles condition d’accès au concours élimine plus de 20% des diplômés intéressés au concours si ce n’est pas plus ».
Interrogé sur la question, H. Kheraïfia, chargé de communication au ministère de l’Enseignement supérieur affirme la non disponibilité de la moindre information à son niveau et renvoi la balle aux responsables de chaque institut, « puisque ce sont eux qui nous informent du nombre de places pédagogiques disponibles »affirmant que « le ministère ne peut pas fermer les classes de magistère si le responsable de l’institut ne donne pas son accord ».
Sur un autre volet, le responsable dément tout manque d’infrastructure « sauf si les recteur des universités nous cachent la réalité ».
Pour leur part, les responsables des trois universités d’Alger réprouvent un manque flagrant en matière d’infrastructure sans pouvoir le relever publiquement. Tous les responsables approchés ont catégoriquement refusé que leur nom soit cité…
Abla Selles