Concertation entre le Centre de Genève et celui d’Oxford

Concertation entre le Centre de Genève et celui d’Oxford

L’ambassadeur Idriss Jazairy s’emploie activement dans les préparatifs d’une Conférence internationale islamo-chrétienne. Un projet lancé en mars dernier et dont l’objectif est de mettre en relief la convergence entre deux religions abrahamiques, l’islam et le christianisme.

Ainsi toutes les opportunités sont saisies pour faire avancer cette idée, et la concrétiser sur le terrain. La dernière initiative de l’algérien n’est pas des moindres.

C’était il y a quelques jours lors de la cérémonie d’inauguration des nouveaux locaux du Centre d’études islamiques d’Oxford (à Londres), dont  le patron n’est autre que le Prince Charles de Galles. Une institution que l’algérien connait Bien. En février dernier, invité par le Dr Farhan Nizami (directeur du Centre d’études islamiques d’Oxford),  il y avait donné une conférence sur les idées et les enseignements de l’Emir Abdelkader.

Cette cérémonie d’inauguration a réuni, en plus du Prince Charles,  plusieurs représentants d’établissements universitaires, d’organisations gouvernementales ainsi que d’organisations internationales et non gouvernementales. Une pléthore de personnalités à laquelle s’était joint le Dr Hanif Hassan Ali Al Qassim, Directeur du Centre de Genève . L’Emirati a profité de l’occasion, comme rapporté par le site de l’ONG, pour lancer un appel pour une union des forces dans le but de réussir la conférence de 2018. Il a ainsi déclaré qu’il «serait honoré de collaborer avec le Centre d’Oxford pour forger le dialogue et construire des ponts entre l’islam et le christianisme (…) « Le Centre de Genève » « est actuellement en train d’organiser une Conférence mondiale sur le sujet des « Religions et croyances », unir les forces pour améliorer les droits de l’égalité des citoyens. Je crois que ce serait une opportunité idéale pour les deux Centres Unissent leurs forces pour remédier aux malentendus qui prévalent sur les relations entre musulmans et chrétiens par l’avancement des droits civiques égaux et inclusifs ». Une opportunité à saisir pour les deux parties surtout que la mission du Centre d’études islamiques d’Oxford est d’être un lien entre entre l’islam et l’occident.

Si les deux institutions arrivent à accorder leurs violons, la conférence internationale Islamo-Chrétienne ne pourra qu’être une réussite. L’espoir est d’autant grand que la Grande Bretagne se retrouve ces derniers temps au cœur de l’actualité avec les attentats vécus à Londres et à Manchester.

Idriss Jazairy réhabilité dans ses droits

L’ambassadeur Idriss Jazairy est d’ailleurs tout auréolé d’une victoire symbolique et très importante dans le combat contre l’islamophobie que subissent beaucoup de musulmans dans le monde occidental. Il vient d’être réhabilité dans ses droits dans une affaire qui remonte à plusieurs mois déjà et que « Liberté » avait dénoncé (Lire l’article en cliquant ICI).

Le Conseil suisse de la presse a ainsi donné raison au directeur exécutif du Centre de Genève suite à la plainte déposée contre le quotidien « La Tribune de Genève ». L’auteur de l’article avait accusé l’ambassadeur de « cumul de fonctions », puisqu’il était en même temps rapporteur spécial au Conseil des Droits de l’Homme (CDH) et directeur exécutif d’une ONG. Une attaque diffamatoire dont les dessous n’étaient qu’une forme d’islamophobie cachée sous un prétexte qui n’avait aucune base. L’ambassadeur n’avait pas hésité à déposer plainte.

Copie de la décision du Conseil suisse de la presse (Montage Salim KOUDIL/Rédaction Numérique de « Liberté »)

La verdict est tombé le 26 mai dernier. Après examen de la plainte le Conseil suisse de la presse a conclu (voir copie de la décision en dessus) que le journaliste avait effectivement violé le Chiffre 1 de la « Déclaration des devoirs et des droits du ou de la journaliste », concernant son obligation de «recherche de la vérité ». Une réhabilitation venue renforcer l’ambassadeur Idriss Jazairy dans ses positions et dans dans son travail en profondeur pour faire avancer les droits de l’homme et les dialogue entre les civilisations.