Les pays de l’espace Schengen ont commencé avant-hier à utiliser un nouveau système biométrique pour échanger des informations sur les demandes de visas, dans le cadre des efforts de Bruxelles de renforcer les procédures d’entrée en territoire européen, sous le prétexte de lutter contre l’immigration clandestine, cette mesure concerne en premier lieu les pays d’Afrique du nord comme l’Algérie, la Tunisie et l’Egypte.
Le journal allemand « Frankfurter Allgemeine Zeitung » a indiqué hier que les pays de l’espace Schengen avait mis en application un nouveau système connu sous le nom de système d’information sur les visas (VIS) dans une nouvelle étape de coordination de leurs politique de délivrance de visas. Selon le journal l’utilisation du nouveau système biométrique permettra d’échanger des informations rapidement, d’avoir des images faciales et d’éviter les utilisations frauduleuses des visas, comme lorsqu’une personne tente d’utiliser le visa d’une autre personne. La source a assuré que les consulats européens en Algérie, au Maroc, en Tunisie, Libye, en Mauritanie et en Egypte ont été connectés au nouveau système, et que l’opération sera ensuite étendue à environ 2500 consulats européens à travers le monde. La responsable de la commission chargée de la Sécurité Cécilia Malmström a déclaré que « dorénavant les étrangers souhaitant visiter l’union européenne bénéficieront de procédures plus claires et transparentes et de plus de précision et plus de justes dans les procédures de demandes de visas ». Ajoutant que « Grâce au nouveau système, la délivrance et la vérification des visas seront également plus efficaces et plus sûres ..c’est une grande étape vers l’amélioration et la modernisation de la politique de visas commune des pays de l’UE ». L’UE pense que l’emploi de ce nouveau système permettra de traiter plus rapidement les demandes de visas et de contrôler les postes frontaliers autres que les principaux points de passages c’est-à-dire les aéroports et les ports. Le nouveau système biométrique vise à sauver les accords de Schengen après les critiques auxquelles il a fait face de la part de l’Italie et la France, qui ont du l’été dernier les geler leur emploie, pour empêcher l’entrée de milliers d’immigrés clandestins tunisiens ».