Complexe ArcelorMittal d’Annaba : pas de poursuites à l’encontre des salariés de la sous-traitance en grève (accord)

Complexe ArcelorMittal d’Annaba : pas de poursuites à l’encontre des salariés de la sous-traitance en grève (accord)

Aucune poursuite pénale ne sera engagée par ArcelorMittal Annaba (AMA) à l’encontre des salariés de la sous-traitance en grève depuis le 6 mai dernier pour demander leur intégration parmi les effectifs du complexe, selon un accord conclu mercredi entre la direction de l’usine et le syndicat d’entreprise.

Les salariés concernés devront en contrepartie libérer « dans l’immédiat » les lieux qu’ils occupent au laminoir à fil et rond (LFR), au laminoir rond à béton (LRB), dans le port et dans le poste de garde de Sidi-Amar, précise le document.

L’accord paraphé par le directeur général d’AMA, M. Joe Kazadi, et le secrétaire général du syndicat d’entreprise, M. Tahar Chaouche, prévoit également « la possibilité pour les salariés de la sous-traitance de passer sous contrat de travail au sein de l’AMA selon un échéancier qui sera déterminé en fonction de la situation économique de l’entreprise et du classement de chaque salarié ».

Les premiers recrutements des salariés de la sous-traitance au sein d’AMA débuteront le 1er juillet 2014 « avec possibilité de ramener cette date au 1er janvier de la même année, si la situation de l’entreprise AMA s’améliorait à la suite du pacte social et au lancement de son plan industriel, précise l’accord.

L’accord, prévoit également que l’ordre des recrutements sera établi « selon des critères liés à l’ancienneté à ArcelorMittal Annaba et à l’importance du poste de travail et de l’activité ainsi qu’au niveau d’instruction du salarié en question ».

L’entreprise ArcelorMittal Annaba emploie actuellement 5.000 travailleurs pour une capacité théorique de production de deux millions de tonnes d’acier liquide par an.

Réunion du conseil d’administration de l’Union maghrébine des employeurs à Casablanca (Maroc) RABAT- Le conseil d’administration de l’Union maghrébine des employeurs (UME), réuni mardi à Casablanca (Maroc), a passé en revue la situation économique de l’ensemble régional maghrébin et les questions relatives aux statuts de l’UME, a indiqué mercredi la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) dans un communiqué.

Au cours de cette réunion qui a regroupé Mme Miriem Bensalah-Chaqroun, présidente de la CGEM, MM.Boualem M’Rakach, président de la confédération algérienne du patronat (CAP), Ahmed Baba Azizi, président de la confédération nationale du patronat mauritanien (CNPM) et Muhamed Abousaa, représentant du conseil du patronat libyen (CPL), il a été décidé de la tenue du 3ème forum des entrepreneurs maghrébins le 17 février 2014 au Maroc, a précisé le communiqué.

Les participants ont également souligné la nécessité d’axer les thématiques de ce forum sur des sujets en relation avec le développement des échanges économiques et des investissements intra-maghrébins et de sortir avec des recommandations et actions concrètes, selon la même source.

L’UME, créée le 17 février 2007 à Marrakech par la CGEM, la CAP, le CPL, la CNPM et l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), a tenu deux précédents forums à Alger en 2009 et à Tunis en 2010.