Coke studio prime de ce soir

Coke studio prime de ce soir

Coke Studio Algérie continue à revisiter les différents styles musicaux algériens avec en tête d’affiche du troisième prime des morceaux issus des patrimoines Chaabi, Chaoui, Bedoui, et Ahallil. A l’occasion de sa diffusion ce soir sur Echourouk TV à partir de 20h45. Vous trouverez également les morceaux des duos du Prime 3 sur les pages Facebook et Youtube de Coke Studio.

Coke Studio Algérie est un programme musical qui vise à remettre au goût du jour le patrimoine musical algérien en réinterprétant 24 chansons par des duos composés par des artistes issus de deux générations d’artistes : les grandes stars de la musique, et les jeunes talents la nouvelle scène. De nouveaux arrangements de ces chansons sont signés Safy Boutella Amine Dehane, qui revisiteront les différents styles algériens dont le chaabi, le malouf, le raï, la chanson kabyle, la musique chaouie, le tindé, le diwane-gnawa, le bedoui et la chanson patriotique algérienne.

Ain el Kerma par Cheikh Bouzaher et Salim Chaoui

Aïn el Kerma une chanson emblématique de Aïssa el Djermouni, le premier algérien et africain à s’être produit à l’Olympia dans les années 30, et qui la chanta d’ailleurs à cette occasion avant d’en faire un enregistrement studio. S’il est vrai qu’à l’origine il s’agissait d’un titre sentimental, il rentra définitivement dans l’histoire quand il servît de code secret entre les soldats algériens durant la Révolution Algérienne. Qui de mieux pour reprendre un chant aussi symbolique du style Chaoui que des spécialistes du genre ? Nous retrouverons Cheikh Abdelhamid Bouzaher avec Salim Chaoui pour une version totalement décoiffante signée Amine Dehane.

Yal Menfi par Amazigh Kateb et Samira Brahmia

Yal Menfi est un chant de déporté et de prisonnier vantant la liberté, il fût d’abord scandé par les déportés algériens en Nouvelle-Calédonie lors de la colonisation, avant d’être enrichi par Akli Yehyatene lorsqu’il était en prison en France pour son soutien à la Révolution Algérienne. Plus tard, Rachid Taha l’a repris dans l’un de ses albums avant de l’interpréter avec Khaled et Faudel lors du mythique concert « 1, 2, 3 Soleil » en 1998. Safy Boutella viendra revisiter cette chanson dans une version moderne et riche pour être chantée par deux amoureux des hymnes à la liberté : Amazigh Kateb et Samira Brahmia.

Ghoumari par Aicha Lebgaa et DJAM

Ghoumari est un ancien chant amazigh chanté par les populations Zenata arrivées dans les environs de Timimoun et la région du Gourara il y a plusieurs siècles. Il fût repris au milieu des années 80 par Aîcha Lebgaa une jeune chanteuse inconnue à l’époque, et devint très rapidement un succès qui propulsa la carrière de cette dernière. Plus de 30 ans après, Aïcha revient chanter son titre fétiche sur le plateau de Coke Studio en compagnie de Djamil Ghaoui alias DJAM qui a repris lui aussi cette chanson au début de sa carrière. Amine Dehane tentera le pari de refaire vivre cette chanson si connue du public algérien

Nta Goudami par Zahouania et Kader Japonais

Cheikha Rimitti a laissé pour héritage des dizaines de chansons rythmées et dansantes. Parmi les plus emblématiques Nta Goudami qui a chauffé les pistes de danses de tant de fêtes et festivités partout en Algérie. Pour lui rendre hommage Amine Dehane a réuni pour la première fois deux grandes stars : son acolyte de l’époque, l’étoile féminine du raï Zahouania, ainsi que celui qui signe depuis quelques années succès après succès, le jeune prince du raï Kader Japonais.