Communication, Grine encourage la création de journaux en tamazight

Communication, Grine encourage la création de journaux en tamazight
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« S’il y a un journal en tamazigh, il sera le bienvenu ». C’est en ces termes que le ministre de la Communication Hamid Grine a lancé un appel aux éditeurs pour monter des journaux en langue tamazigh au moment où les agréments pour les publications dans les deux langues, arabe et française, sont gelés depuis plusieurs mois.

« Bienvenue à tout effort privé dans ce sens », a-t-il ajouté encore lors de la conférence de presse tenue ce matin à Constantine, à l’occasion du lancement officiel du site web de l’APS en Tamazight, en présence de son directeur général Hamid Kacha et de Si El Hachemi Assad du HCA. Ce dernier a d’ailleurs félicité le ministre de la communication pour avoir concrétisé ce projet qui s’inscrit dans le cadre de l’instauration de Tamazight comme langue nationale. Ce média numérique en tamazight reprendra une synthèse des principales informations produites par l’agence, enrichies par des magazines thématiques et des capsules audiovisuelles produites par l’APS ainsi que d’autres remises par la télévision et la radio (ENTV et ENRS).



« Le site offrira deux produits, un service grand public et un service réservé aux clients », expliquera le directeur général de la prestigieuse agence officielle. Un bloc spécifique sera réservé hebdomadairement aux travaux du Haut commissariat à l’Amazighité (HCA), destiné à rendre accessibles les travaux académiques et autres activités de cette instance qui relève de la présidence de la République, selon M. Assad.

Notons que l’APS développe de nouveaux produits numériques spécialisés, multimédias et multi-supports de réception. Elle lancera ces nouveaux médias dédiés à l’économie, aux sports et à la jeunesse ainsi que d’autres produits, au cours de l’année 2015 dont un site en langue espagnole.

De son côté, le ministre de la Communication qui a été l’hôte de Constantine durant deux jours de suite où il a célébré la journée internationale de la liberté de la presse avec les correspondants locaux avec qui , il partage le souci d’améliorer les conditions socioprofessionnelles sans toutefois pouvoir « agir » auprès des éditeurs privés et les sensibiliser autour de cette situation « précaire ». Il s’est contenté de dire : « je suis peiné devant la situation des correspondants permanents ».

M.E.H