Communication électronique : vers l’autorisation de nouveau opérateurs

Communication électronique : vers l’autorisation de nouveau opérateurs

Le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane, ministre des Finances, a présidé ce samedi 30 octobre une réunion du Gouvernement consacrée à l’étude de plusieurs projets relevant de différents domaines.

Il s’agit entre autre des secteurs des télécommunications, commerce, industrie et travaux public. L’inédit dans cette réunion concerne en effet l’intention du gouvernement de procéder à la délivrance d’autorisation au profit de nouveaux opérateurs dans le secteur des communications numériques.

Dans sa réunion hebdomadaire, le gouvernement a étudié le projet relatif à la mise en place d’un décret exécutif fixant les conditions de délivrance de l’autorisation générale. Cela vise à améliorer et optimiser la qualité des services en matières de communications électronique afin de satisfaire les besoins du public.

Selon le communiqué ayant sanction la réunion, ce projet permettra d’une part de faciliter les procédures et démarches relatives à l’octroi de l’autorisation, et d’inciter les opérateurs économiques à stabiliser leurs investissements d’autre part.

Par ailleurs, les montants des redevances prévues par ce texte seront totalement adaptée en fonction des spécificités du marché national des communications électroniques, qui constitue une des priorités du plan de relance économique.

Projets relatifs aux autres secteurs

Outre les télécommunications, la réunion du gouvernement a porté également sur le domaine du commerce. À ce sujet, un projet de Décret exécutif fixant les conditions et les modalités d’application des régimes de licence d’importation ou d’exportation de produits et marchandises, a été examiné.

Ainsi, le secteur des travaux publics a bénéficié d’une étude portant sur la réalisation de plusieurs liaisons rocade ainsi que l’aménagement des accès routiers dans la capitale Alger.

Enfin, le gouvernement s’est penché également sur l’industrie, et ce, en décidant de lever toutes les contraintes qui entravent  la mise en exploitation des projets d’investissements achevés.