Le secrétaire d’Etat chargé de la Communauté nationale à l’étranger, Halim Benattallah, a constaté, lors d’une visite inopinée au port d’Oran, que des efforts de coordination entre les différents services, intervenant dans les formalités d’embarquement des membres de la communauté algérienne établie à l’étranger, « restaient à faire ».
« M. Benattallah a constaté que les autorités portuaires avaient aménagé les espaces nécessaires et suffisants pour l’accomplissement des formalités de passage. Néanmoins, il est apparu que le circuit des formalités n’était pas au point du tout et que des efforts de coordination restent à faire », a indiqué le porte-parole du MAE, Amar Belani. « La bonne volonté et l’abondance d’effectifs ne sauraient remplacer un dispositif rodé et une méthode de travail efficiente, a observé M. Benattallah, quand bien même de nombreux passagers se sont présentés tardivement pour les formalités », a-t-il ajouté. Pour s’enquérir du fonctionnement du dispositif, M. Benattallah a effectué une visite inopinée au port d’Oran. Deux escales étaient au programme, à savoir l’une Oran-Marseille à 12h avec 1.700 passagers et 490 véhicules et l’autre Oran-Almeria prévue à 13h avec 1.100 passagers et 270 véhicules. Il a été ainsi constaté, à 14h30, que les formalités d’embarquement n’étaient pas encore totalement effectuées, mais toutefois, il est à relever que cette journée était particulière dans la mesure où deux départs simultanés étaient prévus, ce qui aurait appelé un renforcement du dispositif, a précisé M. Belani. Pour le départ sur Almeria, à 10h30, seuls 30 passagers sur les 270 avaient effectué les formalités nécessaires. A 11h15, ils ne dépassaient pas les 48, a-t-il dit. « A cela, il y a lieu d’ajouter le problème des deux scanners en place dont l’un était hors service et l’autre opérationnel depuis peu, ne répondant pas aux normes requises, alourdissant et perturbant l’accomplissement des formalités. Dans ces conditions, il était clair que les deux navires ne partaient pas avant 16h », a souligné le porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Outre l’inexploitation d’espaces libres et aménagés, il a été constaté l’absence de jalonnement et de signalisation ne serait-ce que pour orienter les passagers vers le quai de départ sachant que deux navires étaient prévus, a fait également savoir M. Belani. « L’absence de couloir vert est également à déplorer. M. Benattallah a demandé une utilisation optimale des espaces comme il a appelé à la suppression immédiate de la pratique consistant à remettre les documents +à la cri. Pour la période du 17 au 25 août, l’Entreprise nationale de transport maritime de voyageurs (ENTMV) avait pris « une mesure unilatérale » de suspension de l’accomplissement des formalités du titre de passage en douane (TPD) et d’assurance automobile, alors que « la décision était nationale », « ce qui a évidemment engendré un allongement considérable du temps de traitement à l’arrivée allant bien au-delà de la norme fixée de 3 heures maximum », a ajouté M. Belani. « Cette situation contraste totalement avec celle décrite par le comité de facilitation local, dont la responsabilité est entièrement engagée, qui faisait état de bonnes conditions d’arrivée et départ et d’un temps de traitement acceptable », a-t-il constaté. M. Belani a conclu que M. Benattallah a constaté sur place la rapid
