Commission des stupéfiants de l’ONU: l’Algérie réitère sa détermination à lutter contre le trafic de drogue

Commission des stupéfiants de l’ONU: l’Algérie réitère sa détermination à lutter contre le trafic de drogue

VIENNE- L’Algérie a réitéré lors de la 61ème session de la Commission des stupéfiants des Nations unies, tenue à Vienne, sa détermination à lutter contre le trafic de drogues et leur prolifération et plaidé pour une approche « intégrée et équilibrée » en la matière.

La Commission des stupéfiants, qui s’est réunie dans la capitale autrichienne du 12 au 16 mars, a pour mandat de définir les politiques et stratégies mondiales de lutte contre la drogue et le crime.

L’Algérie a réaffirmé, par la voix de son ambassadeur à Vienne, son engagement de poursuivre la réduction de l’offre de drogues à travers en particulier le renforcement du dispositif sécuritaire, notamment à sa frontière Ouest.

Une importante mobilisation de toutes les forces de lutte et de contrôle (Armée nationale populaire, Gendarmerie nationale, police et douanes) a permis de « réduire le trafic de résine de cannabis en ramenant les prises de 109 tonnes en 2016 à 52 tonnes en 2017 », a souligné l’ambassadeur algérien.  

L’Algérie a également réaffirmé qu' »il est incontestable que le produit financier illicite du trafic de drogues assure aux groupes terroristes, au même titre que le paiement de rançons, le financement des activités criminelles déstabilisant dès lors la situation sécuritaire dans certaines régions du monde telles qu’au Sahel et en Afrique de l’Ouest ».

Sur le plan de la réduction de la demande, l’Algérie a souligné « l’intérêt qu’accorde les autorités publiques au traitement des toxicomanes, notamment à travers la poursuite de la réalisation de 53 centres de soins en addictologie (CISA), dont 42 sont aujourd’hui en service et 15 centres de désintoxication, dont 3 sont actuellement fonctionnels ».

Enfin, l’Algérie a affirmé qu’elle « continue d »oeuvrer à l’approfondissement de la coopération régionale et internationale pour contrecarrer collectivement cette menace transfrontalière qui prend une dimension inquiétante ». 

La délégation algérienne a rappelé, à ce égard, que l’Algérie a abrité, le 25 octobre 2017, la première réunion régionale du Forum mondial de lutte contre le terrorisme sur la relation entre le terrorisme et le crime organisé en Afrique.

Cette réunion a permis d’établir et de documenter cette relation, comme elle a souligné les dangers qu’elle véhicule pour la sécurité et le développement des pays africains.

La délégation algérienne a rappelé, aussi, la tenue à Alger de la 1ère Assemblée générale d’AFRIPOL qui s’est conclue par l’adoption d’un plan d’action triennal et de la 35ème session du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur, respectivement en mai 2017 et au mois de mars courant, dont les communiqués finaux traitent, entre autres, de l’importance de la lutte contre ce fléau ravageur