Une équipe de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme s’est penchée, depuis l’année dernière, sur la situation actuelle des établissements scolaires. Le but étant de prendre la température dans ces lieux où se peaufine l’avenir.
Maître Ksentini, président de la CNCPPDH, a fait savoir que cette commission est en passe de finaliser son rapport avant de le remettre au président de la République. Précisant que cette enquête s’est faite sur la base d’un état des lieux, avant de procéder à des sorties sur le terrain au niveau des écoles des trois paliers scolaires à l’échelle nationale. Le travail de cette sous-commission s’est traduit par des enquêtes menées au niveau de certaines écoles du pays. Les questions posées par les membres de la commission ont concerné la culture des droits de l’homme chez les élèves et les enseignants. Il a été question aussi de faire le point sur les différents problèmes que rencontrent les élèves à l’intérieur des établissements scolaires. Les conflits entre l’administration et les enseignants n’ont pas été omis par la sous-commission, qui a tenu à relever le taux de réussite dans chaque établissement.
La Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme se tourne vers l’école. Une sous-commission de cette instance s’est penchée, depuis l’année dernière, sur la situation actuelle des établissements scolaires. Le but étant de prendre la température dans ces lieux où se peaufine l’avenir. Maître Farouk Ksentini, président de cette Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme a fait savoir que cette commission est en passe de finaliser son rapport avant de le remettre au président de la République. Précisant que cette enquête s’est faite sur la base d’un état des lieux, avant de procéder à des sorties sur le terrain au niveau des écoles des trois paliers scolaires à l’échelle nationale. Le but étant de relever les défaillances, à commencer par la nécessité d’instaurer un module sur les droits de l’Homme, cheval de bataille de Maître Ksentini depuis plusieurs années. Effectivement, le président de la Commission nationale consultative de la promotion et de la protection des droits de l’Homme avait laissé entendre à maintes reprises qu’il souhaiterait que cette matière soit enseignée au niveau des écoles, de façon à initier les enfants à l’importance du respect des droits de l’Homme, et les notions qu’implique ce concept universel. Il avait même imputé certaines lacunes enregistrées dans divers secteurs d’activités au rôle que doit assumer l’école pour former les générations futures. Ainsi, la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme (CNCPPDH), décide de s’attaquer à l’éducation. Ksentini considère que l’école algérienne a «été discréditée et que la formation qu’elle dispense laisse à désirer», étant convaincu que la meilleure façon de combattre la délinquance, c’est bien évidemment l’école. Le travail de cette sous-commission qui a succédé à celle des établissements sanitaires s’est traduit sur le terrain par des enquêtes menées au niveau de certaines écoles du pays. A titre d’exemple, au niveau de la wilaya de Constantine, trois établissements scolaires ont été choisis.
Les questions posées par les membres de la commission ont concerné la culture des droits de l’homme chez les élèves et les enseignants et si cette notion est bien incrustée au niveau des programmes scolaires. Il a été question aussi de faire le point sur les différents problèmes que rencontrent les élèves à l’intérieur des établissements scolaires comme le phénomène de la violence entre eux ou avec les enseignants et le personnel éducatifs en général. Les conflits entre l’administration et les enseignants n’ont pas été omis par la sous-commission, qui a tenu à relever le taux de réussite dans chaque établissement. Tous ces points devraient être transcrits dans le rapport qui sera transmis à Farouk Ksentini par l’effectif de cette commission. Ksentini souhaite ainsi lever le voile sur les multiples faiblesses de ce lieu ayant pour vocation d’éduquer notre progéniture. Son souci majeur : venir à bout de quelques phénomènes telle la déperdition scolaire.