Commission conjointe pour le suivi des revendications des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires

Commission conjointe pour le suivi des revendications des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires

ALGER- Une commission comprenant des représentants du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière et du Syndicat national des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires (SNECHU) sera constituée pour examiner les revendications socio-professionnelles soulevées mercredi par ce syndicat lors d’une rencontre tripartite, a indiqué un communiqué du ministère de l’Enseignement supérieur.

« Lors de la réunion – supervisée mercredi par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Tahar Hadjar et le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière Mokhtar Hasbellaoui avec le Bureau national du Syndicat national des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires (SNECHU) au siège du ministère de Enseignement supérieur »- une série de préoccupations portant essentiellement sur la révision du statut de l’enseignant chercheur hospitalo-universitaire ont été abordées, précise la même source.

« il a été décidé la formation d’une commission qui comprend, en plus des deux secteurs, des représentants du syndicat pour le suivi et l’élaboration de toutes les questions qui ont été posées lors de cette réunion », avance-t-on.

Outre la révision du statut de l’enseignant chercheur hospitalo-universitaire, en particulier les maitres-assistants, les points soulevés lors de cette réunion consistent en la revalorisation de la retraite, la révision de l’indemnité professionnelle dans les hôpitaux et l’avenir des enseignants des sciences fondamentales en médecine au sein du secteur de la santé, ajoute le communiqué.

La présidente du Bureau national du SNECHU avait déclaré, lundi dernier, lors d’une conférence de presse que « depuis trois ans, nous avons privilégié la voix du dialogue, mais étant donné que nos revendications demeurent sans suite, nous sommes contraints de recourir à une grève de l’activité pédagogique », ajoutant que cette grève, prévue à compter du 29 avril courant, pourrait évoluer en « une cessation des soins » si les revendications de ce corps, englobant les assistants, maitres-assistants et professeurs, ne sont pas satisfaites.

Elle a précisé que le débrayage concernera les activités d’enseignement et d’évaluation de graduation et de post graduation (examens).

Elle a relevé que la prise en charge des revendications soulevées relève essentiellement du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et, dans une moindre mesure, de celui de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière.